Saturday 29 December 2018

Georges Loinger, juif et sauveur pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédé à l'âge de 108 ans DISPARITION Il avait sauvé des centaines d'enfants juifs pendant l'Occupation en France.

« Ancien résistant durant la Seconde Guerre mondiale, Georges Loinger nous a quittés vendredi 28 décembre à l’âge de 108 ans. Avec lui s’éteint un homme d’exception dont les combats resteront dans les mémoires », écrit la Fondation pour la mémoire de la Shoah dans un communiqué, publié sur son site. Il avait sauvé des centaines d’enfants juifs pendant l’Occupation en France et a été associé à l’épopée de l’Exodus.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a rendu hommage à « ce combattant qui fait figure d’exemple pour le peuple juif et pour la France ». Son président Francis Kalifat a salué dans un tweet ce « combattant de la mémoire, défenseur acharné du peuple Juif et de l’Etat d’Israël ». En 2013, il était reçu à l’âge de 102 ans par le président israélien Shimon Peres.

Un grand rôle dans l’affaire de l’Exodus

En 1940, alors qu’il est prisonnier de guerre en Bavière, Georges Loinger, né à Strasbourg en août 1910 dans une famille juive orthodoxe, reçoit une lettre de son épouse qui dirige une maison abritant 125 enfants juifs allemands, dont les parents avaient été arrêtés en 1938 en Allemagne. Il s’évade et rejoint La Bourboule (Puy-de-Dôme) en zone libre où elle s’est repliée avec les enfants. Comme ils risquent d’être arrêtés, le couple les sauve en les dispersant, d’abord dans des maisons de l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE) puis dans des familles ou institutions chrétiennes ou laïques.
Par la suite, Georges Loinger fera passer quelque 350 enfants juifs en Suisse, via Annemasse. Certains convois connaîtront des fins tragiques. Il fait partie du réseau Garel entre 1942 et 1944. Il choisit avec ses compagnons de résistance le nom d'« Organisation juive de combat » : « Fin 1943, lors d’un parachutage d’armes de Londres, nous avons trouvé dedans un paquet avec un livre qui racontait la révolte du ghetto de Varsovie », avait-il confié à l’AFP.
Après la guerre, il œuvrera pour faciliter le passage des rescapés du nazisme en Palestine et jouera un grand rôle dans l’affaire de l’Exodus lorsqu’il fera escale en France. Celui qui était le doyen de la Résistance juive en France a aussi participé à la création de « la Fraternité d’Abraham » qui prône le rapprochement des trois religions monothéistes.
Il a écrit plusieurs livres racontant son expérience, notamment : Les Résistances juives pendant l’occupation ; L’odyssée d’un résistant : témoignage d’un centenaire, enfant d’Alsace.

Sunday 23 December 2018

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Friday 14 December 2018

Avec Edmond Simeoni, mort le 14 décembre à l’âge de 84 ans, disparaît la figure politique corse la plus marquante des cinquante dernières années, à la fois père fondateur du nationalisme insulaire, militant écologiste avant l’heure et conscience parfois controversée d’un courant d’idées traversé par de profondes lignes de fracture.
Né le 6 août 1934 à Corte, dans la Corse montagneuse, le jeune gastro-entérologue exerce à Bastia au milieu des années 1960 après des études de médecine à Marseille. L’époque est propice à l’indignation d’un jeune médecin acquis aux idées régionalistes – on ne dit pas encore « autonomistes ». Saignée démographiquement, son littoral guigné par des groupes financiers internationaux, l’île se trouve à l’état de quasi-abandon, les clans politiques locaux y règnent sans partage et distribuent prébendes et emplois publics dans un climat de fraude électorale généralisée.
A la tête de l’Action régionaliste corse (Arc), fondée en 1970, le « docteur Simeoni » soutient une revendication nouvelle et protéiforme, à la fois dénonciation de la mainmise des clans sur la vie politique locale, redécouverte de la culture traditionnelle corse, lutte contre la spéculation et pour la défense de l’environnement. Son engagement lui vaudra, ainsi qu’à plusieurs militants et proches, menaces et plasticages. Il prendra, surtout, un tour tragique avec « l’affaire d’Aleria », du nom d’un gros bourg de la Plaine orientale de l’île. Le 21 août 1975, celui que tout le monde appelle désormais « Edmond », prend la tête d’une quinzaine d’hommes et y investit une cave viticole pour dénoncer les passe-droits et l’impunité dont bénéficient les agriculteurs pieds-noirs réinstallés en Corse après la révélation de plusieurs scandales financiers.
Michel Poniatowski, alors ministre de l’intérieur, fait donner l’assaut par 2 000 gendarmes appuyés par des blindés. Deux militaires ne s’en relèveront pas. Arrêté puis incarcéré sur le continent, Simeoni doit faire face à la fronde de l’aile dure de l’Arc, composée des plus jeunes militants, qui finit par fonder le FLNC en mai 1976. « Edmond », lui, sera amnistié en 1981 avant d’être élu, un an plus tard, sur les bancs de la première assemblée de Corse.

« Regrets »

Victime d’un infarctus en 1983, il se place cependant en retrait de la vie publique pendant quatre ans avant de signer son retour sur la scène politique en 1987 en exprimant publiquement ses « regrets d’homme et de médecin » pour la mort des deux gendarmes mobiles au cours de l’assaut de la cave d’Aleria. La confession lui vaudra l’opprobre des mouvements indépendantistes les plus radicaux, qui oublient un peu vite sa prédiction, dès le début des années 1980, des risques d’affrontements fratricides qui finiront par ensanglanter les factions rivales entre 1994 et 1996.
Tout au long de son parcours politique, Edmond Simeoni tentera de composer avec les tenants d’une « libération » de la Corse par les armes, au point de susciter les critiques de tous bords sur ses « atermoiements » : opposé à la violence clandestine, il n’en défend pas moins les « prisonniers politiques » condamnés pour des attentats et prendra la tête de la coalition Corsica Nazione aux élections territoriales de 1992, au côté des indépendantistes favorables à la lutte armée.
En dépit d’un franc succès – deux listes nationalistes recueillent 25 % des suffrages – il démissionnera deux ans plus tard pour cause de poursuite des attentats, se représentera en 1998, y subira un échec, obtiendra devant le Conseil d’Etat l’annulation du scrutin et se fera élire un an plus tard dans une assemblée de Corse où il siégera pour la dernière fois de 2004 à 2010.
Homme politique, Edmond Simeoni aura aussi été un infatigable militant associatif doublé d’un véritable graphomane, auteur de plusieurs ouvrages et multipliant jusqu’à récemment les tribunes sur les réseaux sociaux et Internet, paradoxe incarné d’une génération d’insulaires biberonnée au roman national français et qui s’en détournera pourtant au profit d’un engagement en faveur de la langue et de l’identité corses.

Une histoire de famille liée à celle de la Corse

L’émergence de cette prise de conscience, un engagement antiraciste précoce et un humanisme parfois revendiqué avec emphase, Edmond Simeoni les devait aussi à l’influence de son épouse Lucie, rencontrée à l’âge de 20 ans, militante communiste issue d’une famille juive polonaise émigrée en Alsace, qui comptera dans ses rangs nombre de Saint-cyriens et de serviteurs de l’Etat. Encore un paradoxe pour « Edmond », fils d’un élu qu’il décrira dans les colonnes du Monde en 2004 comme un « petit maire de droite, claniste comme tous les autres » et vichyste sans surprise, et lui-même ancien officier parachutiste à Pau, très engagé dans l’accueil des Rapatriés d’Algérie, un épisode militaire dont il conservera le visage creusé et la silhouette de chat maigre des Centurions immortalisés par Jean Lartéguy.
L’histoire familiale des Simeoni, du reste, est indissociablement liée à cinquante années de soubresauts insulaires et de revendications nationalistes. Marc, le fils cadet, sera condamné en 2013 pour avoir aidé dans sa cavale Yvan Colonna dont Gilles, l’aîné, sera l’avocat. En 2015, peu après le quarantième anniversaire des événements d’Aleria, ce dernier parachèvera la geste des Simeoni en devenant le premier nationaliste à présider le Conseil exécutif – le mini-gouvernement de la Corse. Depuis, Edmond Simeoni se faisait publiquement discret mais conservait un œil attentif sur les affaires publiques de l’île, au point d’avoir déménagé de Bastia, où il résidait depuis soixante ans, pour s’installer à Ajaccio, siège du pouvoir régional – et filial.


Article réservé à nos abonnés Lire aussi Simeoni et Talamoni, un duo singulier soudé par la nécessité
Distingué il y a trois semaines par la Fondation Coppieters, un think tank européen centré autour des questions liées à la diversité et aux droits des minorités, il écrivait sur son blog, le 24 novembre : « Avant de nous quitter provisoirement, n’oubliez jamais que la liberté seule guide nos pas, inscrits dans le droit (…), que la lutte exclusivement démocratique est nécessaire, capitale et que la non-violence est notre arme absolue ».

Monday 19 November 2018

Le centenaire oublié de 1918 au Moyen-Orient

Le Moyen-Orient continue de payer le prix de la guerre livrée aux peuples arabes, à partir de novembre 1918, par la Grande-Bretagne, puis par la France.

Zaghloul à la tête, en novembre 1918, des nationalistes égyptiens
La Première guerre mondiale a pris fin au Moyen-Orient le 30 octobre 1918, par un armistice conclu entre la Grande-Bretagne et la France, d’une part, et l’Empire ottoman, vaincu, d’autre part. Une nouvelle guerre, larvée mais implacable, débute pourtant dans la région dès novembre 1918. Elle oppose cette fois les deux puissances victorieuses aux forces arabes qui s’étaient alliées à elles contre les Ottomans et qui, au lieu d’en être récompensées, seront traitées en ennemies. Cette séquence funeste, dont personne ne célèbrera le centenaire, est une des sources majeures de l’instabilité actuelle au Moyen-Orient. Car, comme l’a souligné au « Monde » Eugene Rogan, professeur à Oxford, « le Moyen-Orient est la région la plus durablement touchée par la guerre de 1914-18″.
LA MOBILISATION EGYPTIENNE DE NOVEMBRE 1918
Le 13 novembre 1918, une délégation de nationalistes égyptiens, menée par l’ancien ministre Saad Zaghloul, est reçue par le Haut-Commissaire britannique au Caire. La Grande-Bretagne, qui occupe militairement le pays depuis 1882, y a imposé son protectorat en 1914. C’est le Haut-Commissaire en Egypte qui a négocié en 1915 avec le gouverneur arabe de La Mecque, le chérif Hussein, l’entrée en guerre de ses partisans aux côtés des Alliés, en contrepartie de l’établissement d’un « Royaume arabe » sur les territoires libérés. Cette « Révolte arabe », lancée en 1916, a joué un rôle déterminant dans le reflux progressif des troupes ottomanes, souvent encadrées par des officiers allemands. Alors que l’armée britannique piétinait aux portes de Gaza, verrou de la Palestine, au printemps 1917, les insurgés arabes s’emparaient du port d’Aqaba et entamaient leur progression vers Amman. Les deux contingents venus de Palestine et de Transjordanie font jonction à l’automne 1918. Faysal, le fils du chérif Hussein, est acclamé à la tête de 1500 cavaliers arabes, lors de son entrée à Damas, le 3 octobre 1918.
Deux semaines après l’armistice signé avec les Ottomans et deux jours après celui signé avec l’Allemagne, Zaghloul demande au Haut-Commissaire Wingate que l’Egypte ait sa propre délégation à la conférence de paix prévue à Paris. Le protectorat britannique ayant été imposé à l’ouverture du premier conflit mondial, Zaghloul revendique la restauration de l’indépendance égyptienne, ainsi que la levée de la loi martiale et l’abolition de la censure, toutes deux liées à l’état de guerre. Wingate balaie ces exigences en mettant en cause la légitimité même de Zaghloul et de ses camarades. Le dialogue est rompu, mais les nationalistes rédigent un mandat pour la future délégation égyptienne à Paris, mandat validé par une vaste campagne de pétitions. L’arrestation de Zaghloul et sa déportation à Malte entraînent, en mars 1919, une vague de protestations anti-britanniques, dont de nombreuses caractéristiques se retrouveront dans le soulèvement anti-Moubarak de janvier-février 2011: choix stratégique de la non-violence face à un pouvoir supérieurement armé; mobilisation associant Musulmans et Chrétiens au nom d’un patriotisme partagé; occupation symbolique et populaire des espaces publics. Huit cents Egyptiens périssent dans la répression de ces manifestations pourtant pacifiques.
LES MANDATS BRITANNIQUES ET FRANCAIS AU LEVANT
Londres impose son administration militaire et la loi martiale qui en découle sur le Moyen-Orient post-ottoman. Ce régime d’exception lui permet de différer l’accomplissement des promesses contradictoires émises par la Grande-Bretagne au cours de la Première guerre mondiale : engagement auprès du chérif Hussein en faveur d’un « Royaume arabe » en 1915 ; accords de 1916 dits « Sykes-Picot » (du nom de leurs négociateurs britannique et français), attribuant à la France le littoral syrien et libanais, ainsi que le sud-est de la Turquie, tandis que la Palestine serait internationalisée ; « déclaration Balfour » de 1917 sur le soutien britannique à « un foyer national pour le peuple juif » en Palestine. Mais le Royaume-Uni se sait incapable de contrôler la Syrie sans le concours de Faysal et de ses partisans armés. D’où une situation de double pouvoir où les nationalistes arabes réunissent à Damas, en juin 1919, une Assemblée de 84 élus. Ils opposent ainsi la légitimité du suffrage universel, direct ou indirect, à l’arbitraire du Royaume-Uni, déjà défié par la campagne pétitionnaire en Egypte.
En mars 1920, l’Assemblée de Damas proclame Faysal souverain constitutionnel d’une Syrie garantissant l’égalité des citoyens et les droits des minorités. Au même moment, le Sénat américain vote contre l’entrée des Etats-Unis dans la Société des nations (SDN), dont le président Wilson avait pourtant été l’inspirateur. La Grande-Bretagne et la France sont ainsi libérées de l’hypothèque que ferait peser sur leur hégémonie moyen-orientale l’insistance de Wilson sur le droit à l’autodétermination des peuples. En avril 1920, les deux puissances impériales reçoivent de la SDN, au cours de la conférence de San Remo, des mandats sur la Syrie et le Liban (pour la France), sur la Palestine et l’Irak (pour la Grande-Bretagne). Ces mandats ne peuvent être imposés que par la force militaire, avec des dizaines de milliers de victimes en Syrie et en Irak. Ce n’est pourtant que le début d’un long cycle de violence coloniale, marqué par la répression sanglante des soulèvements arabes de Syrie, en 1925-26, et de Palestine, en 1936-39.
Si novembre 1918 signifie bel et bien la fin de la guerre en Europe, il représente aussi le commencement d’un conflit d’un type nouveau, déclenché par la Grande-Bretagne, puis par la France contre les nationalistes arabes. Il n’est pas inutile de le rappeler en ce mois de centenaire et à l’heure où les séquelles d’un tel conflit pèsent toujours sur le devenir du Moyen-Orient.

Monday 22 October 2018

Robert Faurisson, dernière figure du négationnisme, est mort

Connu pour ses thèses contestant le génocide des juifs et l’existence de chambres à gaz, il est mort à l’âge de 89 ans à son domicile de Vichy.

Le négationniste français Robert Faurisson, connu pour ses thèses contestant le génocide des juifs, est mort dimanche 21 octobre à l’âge de 89 ans à son domicile de Vichy, a annoncé sa famille et son éditeur. « Robert Faurisson revenait d’Angleterre quand il s’est écroulé dans son couloir dans sa maison de Vichy », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Mme Yvonne Schleiter, sa sœur.

L’ancien professeur de littérature de l’université de Lyon, où il est entré en 1973, avait fait face à une cascade de procès après que ses thèses eurent été publiées dans la presse, fin 1978, déclenchant de vives protestations chez les victimes de la Shoah et dans toute la société française et européenne. M. Faurisson soutenait que le génocide des juifs par les nazis durant la seconde guerre mondiale était un mensonge destiné à récolter des dommages de guerre et que les déportés sont morts de maladie et de malnutrition. Il contestait aussi l’authenticité du Journal de la jeune juive néerlandaise Anne Frank.

Premier condamné en vertu de la loi Gayssot

Dernière figure du négationnisme connue du grand public après le décès de Roger Garaudy en 2012, Robert Faurisson commence dès le début des années 1960 à se pencher sur l’histoire du génocide des Juifs. Sa thèse est d’affirmer que les chambres à gaz n’ont jamais été utilisées pour gazer les hommes, mais qu’elles servaient d’épouillage en temps de guerre. Il a été le premier justiciable français condamné en vertu de la loi Gayssot de 1990, qui interdit de contester les crimes contre l’humanité définis en 1946 par le statut du tribunal de Nuremberg.
Né le 25 janvier 1929 en Grande-Bretagne, d’une mère écossaise et d’un père français, il est agrégé de lettres et exerce d’abord dans le secondaire avant d’enseigner à l’université Paris III puis à partir de 1973 à l’université Lyon II. Celui qui se voulait « le maître à penser du négationnisme mondial », commence alors à diffuser ses idées dans les cercles universitaires puis dans les médias.
En 1978, Faurisson fait parler de lui en publiant dans Le Monde une lettre tribune intitulée « le problème des chambres à gaz ou la rumeur d’Auschwitz ». La polémique enfle, il ne peut plus exercer normalement ses cours et se consacre alors à l’enseignement à distance. Il se proclame « anti-sioniste », une position qui lui vaudra le soutien de l’Iran, où il devient une figure intellectuelle. En 2012, il reçoit du président Mahmoud Ahmadinejad le premier prix honorant « le courage, la résistance et la combativité ».

« Prix de l’infréquentabilité »

Devenu une icône, en France, des théories niant l’existence d’un génocide des juifs, il a également perdu de nombreux procès pour diffamation, intentés contre ceux qui le décrivaient comme un « menteur » ou un « faussaire de l’histoire », comme ce fut le cas de Robert Badinter, lors d’une décision de justice rendue en 2007.
Robert Faurisson avait été condamné à trois reprises en 1981 pour diffamation à l’encontre d’un chercheur du CNRS et pour diffamation raciale après avoir nié le génocide des juifs au micro d’Europe 1.
Plus récemment, Robert Faurisson s’était vu remettre le « prix de l’infréquentabilité », en 2008, sur la scène du Zénith de Paris par l’humoriste français Dieudonné M’Bala M’Bala. Le polémiste a été condamné par la cour d’appel de Paris à 10 000 euros d’amende pour ce spectacle, au cours duquel il demandait au public d’applaudir Robert Faurisson, qui s’était vu remettre le prix par un comparse déguisé en déporté juif.
Au mois d’avril 2018, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement qui avait débouté M. Faurisson de sa plainte en diffamation contre Le Monde, suite à un article écrit en 2014 par la journaliste Ariane Chemin, dans lequel elle qualifiait la thèse de l’ancien professeur de « délirante ». Les magistrats avaient mis en avant, fait rare dans l’histoire du droit de la presse, une « exception de vérité », attestant du fait que Robert Faurisson pouvait être qualifié de « faussaire » par la journaliste.
Le jeudi 25 octobre, le tribunal correctionnel de Cusset (Alliers) devait rendre son jugement à l’encontre de Robert Faurisson, poursuivi pour contestation de crime contre l’humanité dans trois textes publiés en 2013 et 2014 sur son site internet.

« Involontairement, un grand service rendu »

Robert Faurisson, le 27 février 1998.
L’historien de la déportation Serge Klarsfeld a réagi, lundi matin, à sa mort, qui, selon lui, a « rendu un grand service involontairement » en permettant que la Shoah soit « l’un des événements les mieux connus du monde ». « Il était un des pionniers du négationnisme. Ce qu’il écrivait était pour moi répulsif, agaçant, douloureux », a déclaré Serge Klarsfeld.
« Les négationnistes (…) ont fait comprendre au monde juif et au monde scientifique qu’il fallait un grand travail universitaire à travers le monde occidental pour pouvoir écrire chaque page de la Shoah d’une façon très précise », a ajouté le président de l’association Fils et filles des déportés juifs de France.
La ministre chargée des affaires européennes, Nathalie Loiseau, a souhaité lundi l’enterrement pour toujours du « négationnisme hideux », avec le décès du négationniste français Robert Faurisson.
« Robert Faurisson est mort aujourd’hui. Enterrons une fois pour toutes le négationnisme hideux. Sans fleurs ni couronnes », a tweeté la ministre, une des premières responsables politiques à réagir.
Le secrétaire d’État chargé de la fonction publique Olivier Dussopt a de son côté dit « pense [r] aux victimes de la Shoah dont la mémoire a été piétinée ».
Jean-Marie Le Pen, cofondateur du Front national – devenu Rassemblement national –, a jugé dans un communiqué lundi que le cas de Robert Faurisson était « emblématique du recul des libertés d’expression et d’opinion » en France.
« Je ne connaissais pas Robert Faurisson, mais les moyens considérables employés durant des décennies pour le réduire au silence me paraissent emblématiques du recul des libertés d’expression et d’opinion dans notre pays »
« Les lois dites mémorielles employées pour criminaliser les adversaires politiques de tous bords sont la marque d’un virage anti-démocratique dont les divers pouvoirs usent et abusent contre l’esprit patriotique et les rébellions identitaires des peuples », a ajouté l’ancien candidat à la présidentielle, lui même condamné en justice pour avoir affirmé, en 2015, que les chambres à gaz était « un détail » de l’histoire de la seconde guerre mondiale.

Thursday 18 October 2018

Eure-et-Loir : une ancienne actrice lègue 4 millions d'euros à une commune Christiane Tarride, décédée en juin, a joué dans plusieurs films des années 1940 et 1950. Son legs est destiné à construire une salle de spectacle.

L'histoire est peu commune. La commune de Courville-sur-Eure (Eure-et-Loir), va recevoir un legs de 4 millions d'euros de la part d'une habitante, ancienne actrice, décédée en juin, pour créer une salle de spectacles dans la petite ville de 2.800 âmes, a appris l'AFP mercredi 17 octobre auprès du maire.
Le conseil municipal a formalisé mardi soir "l'acceptation du legs de 4 millions d'euros destiné à construire une salle de spectacle, tel que l'a indiqué la légataire dans son testament", a indiqué à l'AFP le maire, Hervé Buisson, confirmant une information de L'Écho républicainIl y a quelques jours, l'élu a été convoqué chez un notaire pour écouter la lecture du testament de cette habitante, ancienne actrice à Paris.




Christiane Tarride, née Sertilange en 1924, a joué dans plusieurs films dans les années 1940 et 1950 dont L'armoire volante (1948) avec Fernandel ou encore dans la version de Fernand Rivers de Cyrano de Bergerac (1946) .

Ara Güler, nicknamed the “Eye of Istanbul,” passed away at the age of 90 late on Wednesday.


Monday 1 October 2018

Le journaliste et politologue franco-libanais Antoine Sfeir, spécialiste du monde arabe et musulman, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, à l’âge de 70 ans, ont annoncé sur Twitter les Cahiers de l’Orient, revue qu’il avait fondée.

«Antoine Sfeir était un passeur entre deux mondes, l’Orient et l’Occident. Il avait de l’islam, dans ses multiples visages et dans son histoire, une connaissance profonde et chaleureuse. Il aimait décrypter et transmettre. Et il était un ami», a réagi le président du MoDem François Bayrou sur les réseaux sociaux.
Conférencier, auteur de nombreux ouvrages, il a longtemps été «consultant d’Europe 1 pour le Moyen-Orient», ont rappelé des journalistes de la station, émus par sa disparition. Né en 1948 à Beyrouth, Antoine Sfeir a été coresponsable du service étranger au quotidien francophone libanais L’Orient-Le Jour, jusqu’à son enlèvement en 1976, en pleine guerre civile au Liban, par des milices palestiniennes qui l’ont torturé pendant une semaine. Il sera par la suite journaliste à La Croix et à Pèlerin avant de créer au milieu des années 80 la revue trimestrielle Les Cahiers de l’Orient.
Auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le monde arabe et l’islam, il sera accusé de complaisance envers le régime de Ben Ali, avec le livre «Tunisie, terre de paradoxes», publié en 2006, et exhumé au moment du printemps arabe. Antoine Sfeir a multiplié au fil des ans les collaborations et interventions dans les médias et a été un invité régulier d’Yves Calvi pour son émission «C’est dans l’air».

Sunday 19 August 2018

Kofi Annan

Kofi Annan était "certainement" le "meilleur secrétaire général de l'ONU", selon Dominique de Villepin

L'ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères a réagi samedi sur franceinfo à la mort de l'ancien secrétaire général de l'ONU.

Monday 30 July 2018

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Wednesday 4 July 2018

L'écrivain et poète Georges-Emmanuel Clancier est mort à l'âge de 104 ans

Il avait notamment écrit "Le Pain noir" et "L'Éternité plus un jour".


Georges-Emmanuel Clancier était l'auteur d'une œuvre sensible et variée, d'où émergeait Le Pain noir (1956), début d'un cycle romanesque enraciné dans le terroir limousin où il était né voici plus d'un siècle. Né le 3 mai 1914 à Limoges, il était également l'auteur du roman L'Éternité plus un jour. En 2016, à 101 ans, il a fait paraître aux éditions Albin Michel la suite de ses Mémoires, Le Temps d'apprendre à vivre.
L'écrivain Georges-Emmanuel Clancier, en 2005. (PHILIPPE MATSAS / OPALE / AFP)

Monday 28 May 2018

Serge Dassault est mort à 93 ans

Le chef d'entreprise et homme politique Serge Dassault est mort. Il s'est éteint après un malaise cardiaque survenu ce lundi après-midi. Il était âgé de 93 ans. 

Il fut l'un des chefs d'entreprise français les plus célèbres dans le domaine de l'aéronautique et de l'armement. Serge Dassault est mort ce lundi au siège du groupe Dassault aviation dont il était le président depuis la mort de son père, Marcel Dassault, en 1986. Selon le classement Forbes des plus grandes fortunes françaises publié en 2018, il était le quatrième personnage le plus riche du pays, doté de 19 milliards d'euros, et, en 2018, il pointait au 57e rang mondial.

Dans l'ombre du patriarche
Né Serge Bloch le 4 avril 1925 à Paris, l'industriel d'origine juive et toute sa famille prennent le nom de Dassault en 1946, à l'issue de la Seconde guerre mondiale. L'héritier de l'empire Dassault a longtemps vécu dans l'ombre imposante du pionnier de l'aéronautique Marcel Bloch-Dassault, déporté, génial ingénieur des Ouragan, Mystère IV et Mirage, patron du magazine Jours de France, député gaulliste, décédé en 1986 à l'âge de 94 ans.
Entré à l'âge de 26 ans dans l'entreprise familiale, son fils, polytechnicien, ingénieur aéronautique n'a pu longtemps faire ses preuves qu'au sein de la filiale Dassault Électronique dont il devient PDG en 1967. "Quand je suis entré dans l'entreprise, j'ai senti que ça l'embêtait", avait-il confié à l'hebdomadaire VSD à propos de son père.
Serge "tombé dans la marmite" de l'aviation, "voulait entreprendre, il voulait des postes plus importants. Mais il n'y avait pas de place pour deux", raconte l'historien Claude Carlier, auteur de plusieurs livres sur Marcel et Serge Dassault. Chez Dassault Électronique, ses capacités suscitent des jugements contradictoires. Sagace et rusé pour certains, naïf, sans diplomatie et "au style plutôt abrupt", pour d'autres.

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Quand Marcel Dassault disparaît, Serge est jugé trop falot par l'État, actionnaire à 46% de Dassault Aviation et majoritaire en droits de vote. Il réussira néanmoins, après six mois de bataille, à lui succéder. Il s'imposera ensuite en courant la planète pour vanter ses Mirage et Rafale. Cela lui vaut des déboires avec la justice belge, qui le condamne en 1998 à deux ans de prison avec sursis pour corruption active. En 2000, il décide de céder la présidence de Dassault Aviation, mais conserve celle de la holding familiale Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD).

Une carrière politique tumultueuse

Engagé au RPR puis à l'UMP, le grand industriel et homme de presse a également été très engagé sur le plan politique, occupant les fonctions de conseiller général (1988-2004) -un siège qu'il retrouve en 2015 à la suite de la démission de son bras droit Jean-Pierre Bechter- de sénateur (2004-2017) et de maire de Corbeil-Essonnes (de 1995 à 2009).
En 2009, le Conseil d'État avait annulé sa réélection à la mairie de Corbeil-Essonnes (Essonne) l'année précédente en raison de "dons d'argent" et avait déclaré Serge Dassault, qui avait ravi cette ville aux communistes en 1995, inéligible pendant un an. Il passe alors le relais à Jean-Pierre Bechter. Son nom a été associé à des scandales liés à des affaires d'achat de votes, de blanchiment et de comptes dissimulés.

Sunday 27 May 2018

L’écrivain américain Tom Wolfe est mort

L’écrivain américain Tom Wolfe est mort

Le journaliste et romancier américain, auteur notamment du « Bûcher des vanités » adapté au cinéma par Brian de Palma, s’est éteint lundi 14 mai à l’âge de 87 ans, à New York.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2018/05/15/l-ecrivain-americain-tom-wolfe-est-mort_5299408_3382.html#6V6q70MG5Yiv71zC.99

Pierre Bellemare

Pierre Bellemare, monument de la radio et de la télévision mort à l'âge de 88 ans, c'était d'abord l'histoire d'une voix, aussi douée pour conter des histoires et captiver ses auditeurs que pour leur vanter les mérites d'une poële anti-adhésive. Fils d'un courtier en livres précieux, il n'a que cinq ans lorsque son univers familial s'effondre après la mort d'une grande soeur adolescente.


"Le chagrin a tué ma mère sous forme d'une grande maladie suscitée par ce choc" et son père a ensuite "littéralement dépéri", confiait-il. C'est par son beau-frère que le lycéen parisien, qui vient de rater son bac, trouve un petit boulot d'assistant auprès de l'animateur-producteur radio Jacques Antoine.
A 18 ans à peine, il est censé tenir la comptabilité de sa société. Pierre Bellemare se laisse pousser une moustache - dont il ne séparera plus jamais - pour se vieillir. Le jeune homme se forme à la technique, devient metteur en ondes, régisseur à Radio-Service.


A 25 ans, Jacques Antoine lui confie la présentation de "Vous êtes formidable" sur Europe 1, qui fait appel à la solidarité des auditeurs. C'est l'époque de l'abbé Pierre (hiver 1954) et pour Bellemare, le début d'une grande carrière sur les ondes et à l'écran.
La même année, il lance "Télé match" sur la télévision publique, qui ouvre une nouvelle ère de jeux. Le principe? Un candidat "intello" peut se faire repêcher par un candidat sportif. Il reprendra ce jeu plus tard dans "La Tête et les jambes"
Un an plus tard, le public découvre le charisme de sa voix de conteur dans "Les Aventuriers": celui dont on n'arrivait pas à capter l'attention à l'école et qui a songé un temps à devenir prêtre raconte des histoires en s'inspirant de faits divers.
Avec le souci d'"apprendre à être chacun des personnages pour que leurs dialogues sonnent vrai". Véritable pionnier de la radio et la télévision, il rapporte en 1957 l'usage du prompteur des Etats-Unis.
Avec sa société Tecipress, il produit à la radio d'autres émissions du même type: "De mémoire d'homme", "Les Dossiers d'Interpol" ou "Histoires extraordinaires".
A l'origine de cette passion, les histoires que lui racontait son père le soir, disait-il: "Je vivais dans l'ombre de Victor Hugo, Jules Verne et Henri Barbusse". Pierre Bellemare, c'est aussi une bonhomie naturelle et charmante. Allure joviale, un tour de taille qui témoigne d'un amour de la bonne chère, il porte des bretelles galonnées qu'il change tous les jours. Incapable de rester en place, il enchaîne les programmes qu'il présente et/ou produit à tour de bras entre 1954 et 1977: "La Caméra invisible", "Le Bon numéro", "Cavalier seul", "Rien que la vérité", "20 Millions cash", "Pièces à conviction", "Les Dossiers extraordinaires" ...
Fin 1976, il est nommé directeur général adjoint d'Europe 1. Mais il quitte rapidement son poste, publie des compilations de récits qui se vendent par millions d'exemplaires et reprend de nouvelles émissions, comme "Au nom de l'amour" sur FR3 ou "La Grande Corbeille" sur Europe 1.
Champion du contact avec le public, il amorce un tournant en 1986 lorsque FR3 et Europe 1 se séparent de lui, pour rajeunir notamment leur image.
Il s'intéresse alors au téléachat, après avoir rencontré le créateur d'une émission américaine de ce genre alors inconnu en France. TF1 est séduite par le concept: il présentera avec Maryse Corson tous les matins pendant 7 ans "Le Magazine de l'objet" qui deviendra ensuite "Téléshopping".
Forte de son succès, le concept aura même en 1994 sa propre chaîne, "Club Téléachat", diffusée sur le câble. La relève est assurée par son fils, Pierre Dhostel présentateur de "M6 boutique" - qui n'a pas gardé son vrai nom pour éviter d'être dans l'ombre du père.

Le journaliste Pierre Bellemare est mort à l'âge de 88 ans

Le journaliste et écrivain Pierre Bellemare est mort, samedi 26 mai, à l'hôpital Foch à Suresnes (Hauts-de-Seine), a appris franceinfo auprès de sa famille, dimanche. Il était âgé de 88 ans. Pierre Bellemare était une grande voix d'Europe 1 et inventeur du Téléshopping sur TF1.
Il avait démarré sa carière en 1954  l'ORTF. Pierre Bellemare reconnu pour ses talents de conteurs a également officié dès les années 1990 dans "Coucou, c’est nous!", l'émission de Christophe Dechavanne, dans "Les Grosses Têtes" sur RTL, même dans l'émission de Cyril Hanouna sur Europe 1, "Les Pieds dans le plats", détaille Le Figaro. Il était aussi l'auteur de nombreux ouvrages d'histoires vraies.
Pierre Bellemare a aussi fait des apparitions au cinéma  dans OSS 117 en 2009 et dans Les Tuche en 2011 pour incarner un maire. Il a même joué son propre rôle dans la série Plus Belle la vie sur France 3 en 2015.

Saturday 12 May 2018

Frayeur géné­rale ce samedi matin en appre­nant que Charles Azna­vour avait été hospi­ta­lisé après une violente chute. Heureu­se­ment, les proches du chan­teur de 93 ans viennent de donner des nouvelles rassu­rantes.

Après un tour de reins, l’obli­geant à annu­ler un concert en Russie, le mois dernier, Charles Azna­vour se retrou­vait, ce samedi matin, à l'hôpi­tal à cause d’une chute, surve­nue à son domi­cile des Bouches-du-Rhône. L’in­ter­prète de La Bohème s’en tire avec une frac­ture de l’hu­mé­rus, comme l’a déclaré son atta­ché de presse.
Son gendre, Jean-Rachid, se veut toute­fois bien plus rassu­rant, affir­mant d’ailleurs au Pari­sien qu’il n’y avait eu aucune hospi­ta­li­sa­tion et qu’il souf­frait simple­ment d’une foulure de la main et du poignet. “Il est juste passé à l’hô­pi­tal de Nîmes pour faire des radios”. Selon ses dires, Charles Azna­vour aurait “trébu­ché” et se serait simple­ment “protégé avec la main”. Un inci­dent qui ne semble pas pertur­ber le chan­teur, qui célé­brera le 22 mai prochain ses 94 prin­temps. “Ce n’est pas grave je chan­te­rai avec une attelle au poignet s’il le faut”, aurait-t-il plai­santé avec son gendre au télé­phone.
Malgré les vicis­si­tudes de l’âge, comme Azna­vour l’ex­pliquait au Figaro en 2015, préci­sant “je n'entends pas très bien, je n'ai plus de mémoire”, c’est un homme à la santé de fer. D’ailleurs, son gendre le surnomme “Robo­cop”. Ce dernier a révélé que le chan­teur s'envo­lera prochai­ne­ment pour le Japon, où il se produira, avant d’en­ta­mer une tour­née française, à partir du 5 juin prochain. Si hier encore Charles Azna­vour avait 20 ans et “gaspillait le temps en croyant l’ar­rê­ter”, aujourd’­hui, à 93 ans, il compte bien en profi­ter plei­ne­ment.
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

Thursday 10 May 2018

L'Australien de 104 ans qui avait fait le voyage jusqu'en Suisse pour se faire euthanasier est mort


  "A 12h30 aujourd'hui, le professeur David Goodall, 104 ans, s'est éteint paisiblement à Bâle, en Suisse, d'une injection de Nembutal" a annoncé Philip Nitschke, fondateur d'Exit International, qui l'avait aidé à organiser son voyage jusqu'en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté.   A 104 ans, l'Australien était venu jusqu'en Suisse pour se faire euthanasier, ce que lui refusait son pays. "J'aurais préféré terminer en Australie et je regrette vraiment que l'Australie soit en retard sur la Suisse" en matière de droit à mourir, avait expliqué David Goodall à la presse le mercredi 9 mai. Ce scientifique. L'homme ne souffrait d'aucune maladie en phase terminale, mais jugeait que sa qualité de vie s'était détériorée et qu'il était temps de partir. "Je suis heureux d'avoir la chance demain d'en finir et j'apprécie l'aide de la profession médicale de ce pays pour rendre cela possible" avait-t-il ajouté.   Selon la loi helvétique, toute personne en bonne santé mentale et qui a depuis un certain temps exprimé le souhait constant de mettre un terme à sa vie, peut demander ce qu'on appelle la mort volontaire assistée, ou MVA. Dans une mort assistée, la personne doit être physiquement capable d'assumer le dernier geste. David Goodall a donc dû lui-même ouvrir la valve qui a libéré le poison qui lui a été injecté.   Le centenaire, qui avait tenté en vain de se suicider au début de l'année, espérait que la médiatisation de son cas pousserait l'Australie et d'autres pays à revoir leur législation. "J'aimerais bien qu'on se souvienne de moi comme quelqu'un qui a contribué à libérer les personnes âgées de la nécessité de poursuivre leur vie à tout prix", avait déclaré David Goodall.

Sunday 22 April 2018

Verne Troyer Acteur américain

Biographie de Verne Troyer

S’il est le plus petit acteur professionnel du monde avec seulement 81,3 centimètres de hauteur, Verne Troyer ne passe pas inaperçu pour autant. Révélé par la saga délurée ‘Austin Powers’ dans lequel il incarne l’impertinent ‘Mini-Moi’, le comédien arpente les plateaux depuis 1994. Successivement acteur de spots publicitaires et de séries télévisées telles ‘Ally McBeal’, le pétillant Verne Troyer se voit régulièrement cantonné à des rôles de nain malicieux ou de… bébé parlant (‘Bébé part en vadrouille’). Loin d’être un handicap professionnel, son physique atypique lui ouvre les portes de longs métrages d’ampleur parmi lesquels ‘Harry à l’école des sorciers’, ‘Men in Black’ ou encore ‘Las Vegas Parano’. C’est ainsi qu’en 2009 il prête ses traits au personnage de Percy dans ‘L’imaginarium du docteur Parnassus’, film-événement de Terry Gilliam.

Thursday 19 April 2018

Barbara Bush, bien plus qu’une «ex-first lady»


C’est le sujet à la Une de quasiment toute la presse américaine : la mort de Barbara Bush, à 92 ans, dans sa maison de Houston. Son nom est connu de tous aux Etats-Unis : femme de président (George Bush), mère de président (George W. Bush), mère d'un gouverneur de Floride (Jeb Bush), Barbara Bush, explique le Chicago Tribune, « avait conservé sa popularité même lorsque la leur s'est érodée ». Pourquoi ? « Ce n'est pas parce qu'elle était glamour, inspirante ou révolutionnaire, poursuit l'éditorialiste. Plus que toute autre chose, c'est parce que les gens la percevaient comme normale. Elle n'a pas essayé d'être ce qu'elle n'était pas ». « Elle était considérée, renchérit le New York Times, comme une femme sans prétention, une femme qui pouvait porter de fausses perles, aimer les tacos à emporter, promener son chien en peignoir et se moquer d'elle-même. (...) L'image populaire d'une grand-mère à l'ancienne, avec ses cheveux blancs et sa silhouette de matrone ».
Connue pour son autodérision
Plusieurs journaux insistent ce mercredi : Barbara Bush ne doit pas être réduite à son rôle d'ex-première dame. Pour le Miami Herald, par exemple, elle était « bien plus que juste la femme cachée derrière les hommes puissants de sa famille ». Des hommes, dont elle ne partageait d'ailleurs pas forcément les convictions. En privé, « elle était en faveur du droit à l'avortement et du contrôle des armes à feu, ce qui la mettait aussi en désaccord avec la plupart de ses compatriotes républicains ». Barbara Bush était connue pour son combat pour l'alphabétisation, « un genre de travail qui ne fait pas les manchettes des journaux, reconnait The Dallas Morning News, mais qui peut améliorer des millions de vies ». Elle était aussi connue pour son sens de l'humour et son autodérision. « Féroce et fougueuse », c'est le titre qui barre la Une du journal, qui lui est entièrement consacrée.
Etats-Unis : Trump confirme une rencontre de haut niveau à Pyongyang
C’est une information du Washington Post, que Donald Trump a confirmé ce mercredi matin : le directeur de la CIA - et futur secrétaire d'Etat - a effectué une visite secrète à Pyongyang. Mike Pompeo y a rencontré Kim Jong-un pendant le week-end de Pâques. Une visite « top-secrète », écrit le journal, de la part « d'un des émissaires qui a le plus la confiance de Trump ». C’est « le plus haut niveau de contact entre les deux pays depuis 2000 ». Objectif : « Jeter les bases de pourparlers directs entre Donald Trump et Kim Jong-un sur le programme d'armes nucléaires de la Corée du Nord ».
Équateur : une preuve de vie envoyée par Whatsapp
On part maintenant en Équateur, au lendemain de l'annonce de l'enlèvement de deux autres personnes à la frontière colombienne, « dans la province d'Esmeraldas, près du canton de San Lorenzo », précise le ministre équatorien de la Défense lors d'une conférence de presse retranscrite par El Espectador. Dans une vidéo, le jeune couple interpelle le président Lenin Moreno et demande à ne pas connaître le même sort que les autres otages assassinés après leur enlèvement, fin mars. Le ministre équatorien de l'Intérieur, César Navas a précisé, explique Infobae, que « la vidéo avait été transmise [par Whatsapp] à travers le canal de communication de Guacho », le dissident des FARC considéré comme le responsable de la mort des deux journalistes et de leur chauffeur. C'est la première fois qu'il envoie directement au gouvernement une telle preuve de vie.
Ce nouvel enlèvement mine les opérations de sécurité de l'Équateur à la frontière colombienne. Cette fois, le gouvernement a communiqué beaucoup plus vite qu’après l'enlèvement des journalistes d'El Comercio. Il a même tweeté un communiqué de presse avec les noms des otages, note El Diario. Le ministre de l'Intérieur insiste : la « paix en Équateur » n'est pas négociée. « Nous ne tomberons plus, dit-il, dans leur jeu macabre et exercerons toute la pression militaire nécessaire pour retrouver le calme dans la zone frontalière ». Pendant ce temps, rappelle El Espectador, l'Équateur attend toujours le rapatriement des corps des journalistes et de leur chauffeur, qui se trouvent encore sur le territoire colombien. « Pour l'instant, rappelle le journal, Guacho a averti qu'il n'était pas disposé à les abandonner ».
Cuba : une page est-elle vraiment en train de se tourner ?
C’est ce mercredi que s’ouvre à La Havane, la session plénière de l'Assemblée nationale cubaine, qui doit désigner le successeur de Raul Castro. Ce dernier quitte la présidence, après deux mandats de cinq ans. Pour la première fois, ce ne sera plus un Castro, ni un militaire qui dirigera le pays. Mais vu de Miami, où vivent de nombreux réfugiés cubains, le changement n’est que cosmétique. « J'ai passé ma vie à attendre ce jour historique, la fin de six décennies de règne des Castro (...) apportant prospérité, pluralité politique et réconciliation au peuple cubain », explique Fabiola Santiago, journaliste et éditorialiste du Miami Herald, elle-même fille d'exilés cubains. « Ce transfert de pouvoir tant attendu à Cuba, malheureusement, n'est qu'un autre chapitre de déception sans fin ».
« C'est la confirmation, poursuit-elle, que les partisans de la ligne dure ont gagné la lutte de pouvoir avec les réformateurs, qui s'est déchaînée pendant les années de rapprochement avec les États-Unis, une période où il semblait que Cuba était enfin sur la voie de la modernisation. Ce passage de la présidence des mains du vieux Raúl Castro à l'héritier apparent, le premier vice-président Miguel Díaz-Canel, n'est pas, comme certains le croient, une occasion capitale. C'est un geste symbolique et intelligent, car il donne la perception du changement alors qu'en réalité, la famille Castro reste fermement au pouvoir ». « Permettez-nous, conclut Fabiola Santiago, nous « les derniers exilés » de Miami, d'exprimer notre désespoir et notre dégoût pour le théâtre politique qui se joue à La Havane ».

Sunday 15 April 2018

Le réalisateur américain d'origine tchèque Milos Forman, est mort à 86 ans, ont rapporté samedi les médias tchèques. L'auteur de "Vol au-dessus d'un nid de coucou" et "Amadeus" avait reçu deux Oscars du meilleur Réalisateur pour ces films en 1976 et 1985. "Il est décédé paisiblement, entouré de sa famille et de ses proches", a dit sa femme Martina, citée par l'agende presse tchèque CTK

Figure de la Nouvelle vague tchèque

Né le 18 février 1932 à Caslav, une petite ville à une centaine de kilomètres de Prague, il devient orphelin après la déportation et la mort de ses parents, résistants tchèques contre l'occupant nazi, dans les camps de concentration Buchenwald et Auschwitz.

Après avoir fréquenté un internat pour l'élite de la jeunesse communiste à Podebrady près de Prague où il rencontre Vaclav Havel, futur dramaturge, dissident et président, il poursuit ses études à la prestigieuse Ecole du cinéma de Prague FAMU.
 
Dans les années 1960, il rejoint la Nouvelle vague de cinéastes se dressant contre le régime communiste dans l'ex-Tchécoslovaquie. Avec les films "Le Concours (1963), "L'As de pique" (1964), "Les Amours d'une Blonde" (1965) et "Au feu, les pompiers!" (1967), il contribue largement à la naissance de la Nouvelle vague tchécoslovaque, caractérisée par la franchise de l'expression souvent obtenue grâce au choix d'acteurs non professionnels.
 
Peu de temps avant l'occupation de la Tchécoslovaquie par les forces du Pacte de Varsovie en 1968, qui a mis fin à une période libérale connue sous le nom de Printemps de Prague, Forman opte pour l'exil, d'abord en France puis aux Etats-Unis.

Reportage : N. Hayter /S. Lacombe