Thursday 11 August 2016


Manque de B12 - Symptômes 

Carence en Vitamine B12: Symptômes

Carence en vitamine B12: Comment reconnaît-on les symptômes de carence en vitamine B12. Comment apparaissent les symptômes? Pourquoi sont-ils mal diagnostiqués?

Symptômes de carence en B12

Résumé

  • Une carence en vitamine B12 peut entraîner de très nombreux symptômes.
  • Parmi eux, on compte des troubles émotionnelles ainsi que des problèmes physiques.
  • Ces symptômes ne sont pas univoques et donc difficiles à reconnaître. Ils se développent sur de longues périodes.
  • Avec le temps, les symptômes s’aggravent.
  • Les symptômes sévères n’apparaissent qu’après des années de carence.
La vitamine B12 est essentielle à notre santé, c’est une vitamine que notre organisme n’est pas capable de produire lui même, c’est pourquoi il est essentiel d’en consommer régulièrement par l’alimentation. Des apports déficitaires sur une longue durée peuvent toutefois être très bien compensés par les individus en bonne santé. En effet, notre organisme dispose d’une réserve importante de cobalamine (vitamine B12) dans le foie. Cependant l’épuisement graduel de ces réserves entraîne une carence qui a des conséquences très graves et très diverses pour notre organisme. Le processus d’épuisement peut s’étaler sur des années entières pendant lesquelles les symptômes de carence s’empirent continuellement.
Par ailleurs, on sait que des symptômes de carence peuvent apparaître bien avant l’épuisement total des réserves. Du fait de la grande diversité des possibles symptômes que le manque de vitamine B12 peut faire ressentir, ces derniers sont souvent négligés ou alors mal diagnostiqués.
Cet article a pour objectif d’apporter un peu de clarté sur cette vaste question, afin de pouvoir identifier plus efficacement l’apparition de symptômes précurseurs et pouvoir remédier à la situation avant que des troubles plus graves n’apparaissent.

Premiers symptômes de carence

Comment apparaissent les premiers symptômes de carence de vitamine B12? Cette molécule participe à de très nombreux processus et fonctions de notre organisme:
  • Synthèse de l’ADN; 
  • Mitose (division cellulaire);
  • Formation des globules sanguins;
  • Synthèse des hormones et des neurotransmetteurs;
  • Protection de filaments nerveux dans la moelle épinière et dans le cerveau (Myéline);
  • Recyclage de l’homocystéine.
En cas de carence, tous ces domaines primordiaux sont troublés. Par exemple, des problèmes de formation de globules sanguins peuvent mener à un sentiment d’épuisement chronique. La synthèse troublée des hormones et neurotransmetteurs peut mener à un grand nombre de problèmes psychiques et dégradation du système nerveux (démyélinisation). Ces troubles peuvent provoquer toutes sortes de douleurs et paralysies dans l’organisme. Cela explique la très grande diversité des troubles qui peuvent apparaître en situation de carence. Les symptômes les plus fréquents se classent selon 4 catégories:
  • Troubles nerveux: douleurs, fourmillements, problèmes de coordination, trouble de la mémoire;
  • Anémie: perte de force, faiblesse immunitaire, fatigue chronique, trouble de la concentration;
  • Problèmes de synthèse des neurotransmetteurs et des hormones: troubles psychologiques, dépression, psychose;
  • Problèmes digestifs: Constipation, diarrhée, inflammations buccales et ou gastro-intestinale.

Manque de B12: des symptômes non spécifiques

Malheureusement, les symptômes légers (mais aussi les manifestations plus graves) de carence sont non spécifiques et donc assez difficiles à rattacher directement à la vitamine B12. Les connaissances sur les effets et l’ampleur des symptômes sont relativement récentes et assez méconnues. Les analyses de la vitamine B12 étaient inhabituelles par le passé et sont devenues plus fréquentes depuis une quinzaine d’années seulement. Cependant le diagnostique s’améliore car c’est une question qui gagne actuellement en popularité et qui fait l’objet de nombreuses études récentes.
La raison pour laquelle les symptômes sévères ne sont pas faciles à rattacher à une carence de vitamine B12 est le fait que cet élément joue un rôle fondamental dans notre organisme et il n’existe pas réellement de symptômes non-équivoques. La vitamine B12 a un domaine d’application très profond dans notre organisme, qui se manifeste à la surface de manière particulièrement complexe et diverse. 
Par ailleurs, les différents symptômes de carence de B12 peuvent également être attribués à d’autre facteurs ou carences,  ce qui découle en un diagnostic pouvant facilement être totalement erroné. 
Les symptômes de carence en vitamine B12 ne sont pas unilatéraux: il y a de nombreux autres éléments qui peuvent intervenir dans l’apparition des symptômes. C’est d’ailleurs pour cela que l’apparition de tel ou tel trouble ne permet pas non plus d’affirmer avec certitude qu’une carence existe. Au contraire, en présence d’un ou plusieurs symptômes cités ci-dessous, il est plutôt recommandé de faire une analyse du niveau de vitamine B12 de la personne. En cas de doute, il a été montré que prendre des comprimés de vitamine B12 de manière préventive ne peut en aucun cas causer d’effets secondaires (sauf cas rarissimes), car en effet un surdosage est impossible avec la vitamine B12 soluble et donc le surplus est facilement éliminé par le travail des reins.

Symptômes de carence légère en vitamine B12

  • Perte de libido
  • trouble de la concentration
  • Irritabilité
  • Saute d’humeur
  • Nervosité
  • Faiblesse immunitaire, Sensibilité aux infections
  • Épuisement, fatigue chronique
  • Perte de force
  • Inflammations buccales (Aphtes) ou gastro-intestinales
  • Lèvres gercées
  • Trouble de l’appétit
  • Paleur

Carence sévère en vitamine B12 – Symptômes

  • Dépression
  • Angoisse
  • Apathie
  • Troubles de la mémoire
  • Confusion mentale
  • Démence sénile
  • Psychose
  • Hallucinations
  • Troubles du sommeil (insomnie)
  • Troubles de la personnalité
  • Anémie
  • Détérioration de l’intestin
  • Douleurs nerveuses
  • Fourmillement 
  • Troubles de la motricité (marche, mouvement, coordination)
  • Vertiges, évanouissement
  • Frilosité
  • Troubles de l’audition
  • Paralysie
  • Artériosclérose

Vitamine-B12 et acide folique (Vitamin B9)

Une carence en vitamine B12 peut mener indirectement à une carence en acide folique, entraînant ainsi de nombreux autres symptômes. Par action du métabolisme, l’acide folique (folates) prend la forme active appelée acide tetrahydrofolique. Notre organisme nécessite une enzyme particulière afin de former cette molécule, et cette enzyme dépend de la vitamine B12 au niveau cellulaire. Cela signifie qu’en cas de carence de vitamine B12 au niveau cellulaire, l’activation de l’acide folique ne se fait pas, entraînant ainsi un carence.
Les symptômes de carence en vitamine B9 (acide folique) sont très similaires à ceux que la vitamine B12 entraînent car ces deux vitamines essentielles ont bien souvent des rôles complémentaires et synergiques dans notre organisme. Une supplémentation en acide folique peut donc dans certaines conditions masquer partiellement une carence en vitamine B12. En effet, la vitamine B9 peut résorber certains symptômes d’anémie mais pas les dommages neurologiques irréversibles pouvant apparaître en cas de carence en vitamine B12. Parmi les manifestations corporelles d’une carence en vitamine B12, on compte les éléments suivants:
  • Anémie, perte de force, fatigue, problèmes de concentration, troubles de la formation des globules sanguins, faiblesse immunitaire;
  • Troubles et inflammation de l’estomac et des muqueuses de l’intestin et buccales, problèmes d’assimilation de nutriments, diarrhée, troubles de l’appétit et autres maladies en découlant;
  • Trouble du développement du foetus, des nourrisson, des adolescents, fausses couches;
  • Irritations du système nerveux, irritabilité, perte de mémoire, angoisse, dépression.



Wednesday 10 August 2016

L’arthrose dorsale et lombaire


L’arthrose dorsale et lombaire est la détérioration progressive des cartilages et disques vertébraux suite à une inflammation chronique des facettes articulaires ou des disques, associée à des contraintes mécaniques. Ce sont les quatrième et cinquième vertèbres qui sont le plus souvent atteintes.
L’arthrose du dos réduit sa mobilité et conduit à la formation d’ostéophytes aussi appelés becs de perroquet qui sont des formations osseuses qui déforment les vertèbres.

Causes de L’arthrose lombaire

L’arthrose lombaire ou arthrose dorsale démarre généralement au niveau des facettes. On parle d’arthropathie des facettes articulaires vertébrales. La dégénération arthrosique se propage ensuite aux disques vertébraux puis mène à la formation de becs de perroquets ou excroissances osseuses pouvant entrainer une sténose du canal rachidien ou une sténose foraminale.
On sait que l’arthrose lombaire s’accompagne d’une inflammation chronique des articulations intervertébrales. La cause principale du processus dégénératif arthrosique est l’inflammation chronique qui accélère le vieillissement cellulaire et la mauvaise alimentation de la région vertébrale en oxygène, eau et nutriments. Lorsque les cellules osseuses et ligamentaires ne sont pas correctement alimentées en oxygène, en eau et en nutriments et lorsqu’elles souffrent d’une mauvaise évacuation du dioxyde de carbone, leur régénération naturelle est déréglée. Même les cellulles osseuses et cartilagineuses ont besoin de ces fonctions vitales. En effet, les os sont composés de cellules appelées ostéoblastes qui fabriquent en permanence des cellules osseuses, et d’ostéoclastes qui détruisent en permanence des cellules osseuses. Lorsque le système circulatoire ne parvient plus à accomplir ces fonctions correctement dans une zone du corps, les ostéoblastes et ostéoclastes ne sont plus correctement alimentés et ne peuvent plus remplir leur fonction correctement.
Même si les disques vertébraux et les facettes articulaires sont avasculaires, ils dépendent d’un afflux sanguin suffisant pour leur alimentation en oxygène, nutriments et eau et pour l’évacuation du dioxyde de carbone grâce à un échange capillaire qui se produit à travers la surface du disque vertébral. Le caractère avasculaire des disques intervertébraux les rend d’autant plus vulnérables à un afflux sanguin insuffisant.
Les disques vertébraux en bonne santé possèdent une contenance en eau élevée en leur centre, dans le noyau. Un noyau bien hydraté est essentiel aux fonctions du disque. La quantité d’eau dans le disque n’est pas stable et varie sur un cycle de vingt-quatre heures. Il se déssèche progressivement pendant la journée et se recharge en eau au repos, pendant la nuit. Une circulation sanguine suffisante dans le dos est donc essentielle afin de permettre au disque de se recharger en eau (un sang en bonne santé est composé d’eau à 90%). S’il manque d’eau, il se dessèche, s’enflamme et se détériore rapidement, laissant ainsi la place au processus de dégénérescence arthrosique.
Au vieillissement et à la déshydratation s’ajoute le facteur des contraintes mécaniques sur le disque. Un disque en bonne santé est capable de supporter des pressions très importantes lorsqu’il est soutenu par une musculature détendue et équilibrée. Cependant, les muscles du dos portent habituellement de nombreuses contractures souvent inconscientes, qui empêchent ceux-ci de réaliser leur rôle. Cela déplace les forces sur le disque vertébral. D’autre part, ces contractures modifient les postures et mouvements naturels du dos. Enfin, ces contractures sont souvent plus prononcées d’un côté que de l’autre, ce qui provoque des déséquilibres dans la pression qui s’exerce sur le disque, menant vers des pincements locaux, des protrusions, des hernies et des discopathies.

L’arthrose lombaire est généralement traitée avec la prise orale d’anti-douleurs chimiques, l’infiltration (injection de corticoïdes dans la colonne pour calmer l’inflammation), la kinésithérapie et la chirurgie.
La prise orale ou l’injection d’anti-inflammatoires peut diminuer l’intensité de la douleur à court terme mais ne fait rien pour résoudre le problème et consiste donc à le reporter dans le temps à l’aide de substances nocives et déséquilibrantes pour l’organisme.
La kinésithérapie est le seul mode de traitement classique qui peut, dans certains cas, apporter une amélioration à long terme de la pathologie. Ce traitement permet de corriger certains déséquilibres ou faiblesses musculaires qui sont en partie responsables du développement du pincement. Ce mode de traitement est néanmoins contraignant, demande beaucoup d’efforts, et les progrès sont parfois très lents. D’autre part il est souvent déconseillé de faire de la kinésithérapie en période de crise de douleur car cela peut faire empirer la situation. Enfin, la kinésithérapie n’est pas suffisamment efficace pour détendre les contractures musculaires en profondeur et accroître l’afflux sanguin autour des vertèbres, et donc leur hydratation.
La chirurgie de l’arthrose lombaire consiste soit à souder les deux vertèbres pour supprimer la fonction du disque ou des facettes dégénérescents (arthrodèse ou fusion intervertébrale) soit à complètement retirer le disque intervertébral et à le remplacer par une prothèse. Ces deux interventions sont peu efficaces et conduisent à de multiples complications futures.
Dans le cas de l’arthrodèse, il est courant que cette intervention accélère la dégénérescence du disque supérieur ou inférieur et ne fasse donc que reporter le problème dans le temps. Il faut ajouter à cela la perte de flexibilité de cette zone du dos et les complications qui peuvent suivre la soudure.
Dans le cas de la prothèse discale*, il existe un impact sur le disque supérieur ou inférieur dans un nombre limité de cas, mais cet impact existe. La technique de pose de la prothèse est très délicate et expose à de multiples complications : lésions vasculaires, dommages au plexus hypogastrique entraînant des complications sexuelles (troubles sensitifs et éjaculation rétrograde), élongation du nerf abdomino-génital entraînant une parasthésie de la cuisse, thromboses profondes des veines iliaques et pelviennes… De plus, il existe de nombreux cas où le positionnement se révèle mauvais ou change avec le temps, augmentant l’impact sur le disque supérieur ou inférieur. D’autre part, les chirurgiens se posent des questions concernant la longévité de la prothèse. Les débris d’usure et la corrosion se rencontrent dans toute chirurgie prothésiste et nous manquons à ce jour de recul sur cette opération pour connaître l’évolution à long terme. Enfin, très peu de modèles de prothèses ont une expérience clinique prolongée.

Traiter efficacement l’arthrose du dos nécessite tout d’abord de soulager l’inflammation des articulations touchées.
Le traitement idéal de l’arthrose du dos est un traitement qui permet à la fois de réduire l’inflammation, de soulager la douleur et également de ralentir voire arrêter la dégénérescence arthrosique des articulations. Il n’existe pas de traitement connu qui puisse renverser le processus d’arthrose mais il est possible de le stopper.
Le traitement idéal de l’arthorse est donc un traitement qui peut à la fois garder l’inflammation de l’articulation sous contrôle et minimiser l’impact des contraintes mécaniques (pressions) sur la vertèbre. Idéalement, le traitement améliore l’afflux de sang dans la zone articulaire afin de favoriser ses capacités de régénération. Un tel traitement soulage la douleur et met fin au développement de l’arthrose.
A notre connaissance, le Champ de Fleurs est la seule méthode qui présente toutes les caractéristiques d’un tel traitement. Cette méthode permet de détendre les tensions et contractures des muscles et ligaments du dos. Ces tensions accumulées dans le dos pendant de nombreuses années exercent des forces de pression déséquilibrées et désaxées sur les vertèbres, ce qui accélère la dégénérescence arthrosique.
D’autre part, le Champ de Fleurs permet de calmer et éteindre l’inflammation articulaire de manière tout-à-fait saine et naturelle grâce à la décharge d’endorphines et l’augmentation du taux général d’endorphines que la méthode provoque dans le système nerveux. Cela permet à l’usager de se passer d’anti-inflammatoires nocifs pour le corps et de bénéficier des nombreux bienfaits apportés par un taux plus élevé d’endorphines. Il est ainsi possible de retrouver une mobilité articulaire maximale selon la pathologie arthrosique.
Enfin, cette méthode stimule fortement la circulation de sang dans le dos et autour des vertèbres ainsi que la micro-circualtion. Même si les vertèbres sont avasculaires, elles dépendent d’un bon afflux de sang chargé d’oxygène et de nutriments par un processus capillaire. Cet oxygène et ces nutriments sont essentiels pour permettre aux cellules osseuses et cartilagineuses de se maintenir en bonne santé.

( https://www.lesmauxdedos.com/mal-au-dos/arthrose-lombaire.html?utm_medium=contenu-recommande&utm_source=outbrain&utm_campaign=OB_arthrose&utm_content=outbrain-arthrose-lombaire&utm_term=375984)