Saturday 15 March 2014

IBM Solar Collector Magnifies Sun By 2000X – These Could Provide Power To The Entire Planet

IBM Solar Collector Magnifies Sun By 2000X – These Could Provide Power To The Entire Planet

A team at IBM recently developed what they call a High Concentration Photo Voltaic Thermal (HCPVT) system that is capable of concentrating the power of 2,000 suns, they are even claiming to be able to concentrate energy safely up to 5,000X, that’s huge.

The process of  trapping the sunlight produces water that can be used to produce filtered drinkable water, or used for other things like air conditioning etc. Scientists envision that the HCPVT system could provide sustainable energy and fresh water to communities all around the world.

“Each 1cmX1cm chip can convert 200-250 watts, on average, over a typical eight-hour day in a sunny region. In the HCPVT system, instead of heating a building, the 90 degree Celsius water will pass through a porous membrane distillation system where it is then vaporized and desalinated. Such a system could provide 30-40 liters of drinkable water per square meter of receiver area per day, while still generating electricity with a more than 25 percent yield or two kilowatts hours per day. A large installation would provide enough water for a small town.” (2)

The heat is absorbed into hundreds of tiny solar cells called photovoltaic chips. These gather the energy and are then cooled by microchannled water, which is why they are safely able to concentrate such large amounts of solar energy.

According to Greenpeace, this technology can establish itself as the third largest player in the sustainable power generation industry. A study published in 2009 predicted that solar power could supply all the world’s energy needs, with minimal space. (1) Greenpeace estimates that it would take only two percent of the Sahara Desert’s land area to supply the entire planet’s electricity needs.(1)

A common problem with modern-day solar collectors is that they can only take in a minimal amount of energy. This means that useful heat is wasted, cannot be harnessed and is thrown away. This technology eliminates that problem. Solar panels taking in too much energy run the risk of melting themselves due to mass amounts of heat. This is changing, as we continue to explore more efficient ways of energy generation, it’s becoming clear that it’s time to do away with the old, and usher in the new, clean, green technologies.

This project is being funded by the Swiss Commission for Technology and Innovation. They are supplying a three-year $2.4 million grant to develop the technology. Prototypes have been developed and are being tested.

This is another great technology that could provide power to the entire planet for free! Good reasons as to why we cannot implement this technology are non existent. At the end of the day, it seems that big oil corporations will do whatever they can to prevent change from happening, but the power of the people is greater. All we have to do is come together, create, and cooperate.

 Below is a video of IBM research scientist Bruno Michel giving an overview of the project.

Sunday 9 March 2014

Des pluies acides ont accompagné la disparition des dinosaures

Selon des scientifiques japonais, ces pluies ont probablement été responsables de l'extinction de nombreuses espèces terrestres marines.

La météorite géante qui a frappé la Terre voici 65 millions d’années n’a pas seulement éradiqué les dinosaures et d’innombrables autres espèces terrestres, elle a aussi provoqué des pluies acides qui ont rendu invivable la surface des océans, selon une étude publiée dimanche. Des chercheurs japonais ont tenté de recréer dans leur laboratoire les conditions qui prévalaient lors de la dernière crise d’extinction massive qu’a connue notre planète. Selon leurs conclusions, l’impact de la météorite de Chicxulub qui s’est abattue sur la péninsule du Yucatan, dans l’actuel Mexique, a instantanément vaporisé des roches riches en soufre, produisant un épais nuage de trioxyde de soufre (SO3).

Mélangé à la vapeur d’eau de l’atmosphère, ce gaz provoque des pluies d’acide sulfurique qui seraient tombées à la surface de la Terre en l’espace de quelques jours, acidifiant la couche supérieure des océans et tuant de nombreuses espèces marines. «Des pluies très chargées en acide sulfurique et une intense acidification des océans par des vapeurs riches en SO3 ont sérieusement détérioré l’écosystème global et sont probablement responsables de l’extinction de nombreuses espèces», estime cette étude publiée dans la revue Nature Geoscience.

Autrement dit, seules les espèces marines capables de résister à ces eaux mortelles ou de se réfugier plus en profondeur auraient survécu, pour ensuite coloniser des mers vidées de leurs autres habitants. Sur terre, la chute de la météorite de 10 km de diamètre aurait, selon le scénario le plus communément admis par les scientifiques, déchaîné un déluge de feu et soulevé une tempête de poussière à l’échelle mondiale. De 60% à 80% des espèces existantes auraient disparu à la suite de cet événement, qui constitue pour les paléontologues la «limite Crétacé-Tertiaire» marquant le début d’une nouvelle ère géologique.

                                                 

Un «hiver nucléaire»

 Les dinosaures, petits ou grands, qui avaient régné sur terre pendant quelque 165 millions d’années disparurent, laissant toute la place nécessaire aux mammifères pour se développer. Les raisons exactes de cette extinction massive restent au coeur d’un vif débat. La théorie dominante veut que la météorite ait créé un «hiver nucléaire», le voile de poussière empêchant une partie des rayons du Soleil d’atteindre la surface de la Terre, réduisant les températures et la couverture végétale dont se nourrissaient notamment les gros herbivores. Une autre théorie évoque aussi le rôle des pluies acides, mais certains scientifiques la réfutent, estimant que l’impact de la météorite a dégagé du dioxyde de soufre (SO2), et non pas du SO3, et que le nuage aurait stagné en altitude au lieu de retomber sous forme de pluie.

En laboratoire, Sohsuke Ohno, du Centre de recherche en exploration planétaire de Chiba (Japon), et son équipe ont tenté de récréer, en miniature, les conditions de l’impact du Yucatan pour mieux comprendre les phénomènes qui ont pu jouer à l’époque. Selon leurs expériences, menées sur la même roche soufrée que celle de l’impact de Chicxulub, le soufre se vaporise bel et bien directement en SO3 en cas d’impact à des vitesses similaires à celles d’une météorite frappant la Terre (13 à 25 km par seconde).
Mieux encore, les particules d’acide sulfurique en suspension dans l’atmosphère se seraient agglomérées aux débris, plus lourds, émis au point d’impact, se redéposant ensuite à la surface des terres et des océans en l’espace de seulement quelques jours. L’acidification des eaux de surface expliquerait notamment l’extinction de nombreuses espèces de plancton de la grande famille des foraminifères, des organismes unicellulaires protégés par une enveloppe de carbonate de calcium, composant principal du calcaire et de la craie facilement dissous par l’acide.
Ce scénario des pluies acides permet aussi d’expliquer pourquoi les espèces aquatiques d’eau douce auraient moins souffert de cette crise d’extinction: grâce à la présence d’un autre minéral présent dans l’écorce terrestre, plus résistant à l’acide, et qui les aurait partiellement protégées.

 

 

Mick Ellison, chasseur de dinosaures, les couche sur le papier Et autres créatures préhistoriques.

Pour exécuter ses dessins, Mick Ellison ne peut compter que sur quelques ossements : l'homme officie au sein de l'American Museum of Natural History, en tant qu'illustrateur attitré pour les créatures préhistoriques et autres dinosaures disparus. Une tâche délicate, où chaque dessin est soigneusement vérifié, et souvent amélioré au fil des découvertes scientifiques
 








Mick Ellison se souvient de son entretien d'embauche : rassemblés avec d'autres dessinateurs dans une pièce, ils font face à un homme qui dépose sur une table la colonne vertébrale d'un kangourou, d'après ses dires. « Celui qui dessinera le mieux ce truc aura le boulot. » Et c'est parti : les plus acharnés passeront près de neuf heures sur leur dessin.

À l'American Museum of Natural History, le dessinateur n'a pas vraiment de place pour sa créativité personnelle : dans le dessin scientifique, les proportions, le volume des muscles, l'anatomie et le réalisme comptent plus que l'expression personnelle. Le trait, lui, n'appartient qu'à son auteur : Mick Ellison l'a affiné en étudiant les ossements fournis par le musée : « Quand on s'en tient aux ossements, on obtient de nombreux indices. »

Dents, forme du museau et de la gueule, autant de parties anatomiques qui guident le dessin de l'animal tout entier, sujet aux modifications à mesure des découvertes scientifiques. Pour obtenir un aperçu des proportions, Ellison réalise « une maquette en 3D, peinte, éclairée, que je dessine ensuite ». À côté de l'animal, il dessine celui qui l'a découvert ou un membre de l'équipe qui a déterré le fossile, pour garder aussi mémoire des hommes.

Torvosaurus gurneyi, nouveau pensionnaire au Jurassic Park

Au Portugal, des restes exhumés du plus grand dinosaure carnivore d'Europe

Michael Crichton n'en finirait pas de s'amuser : un nouveau dinosaure pour son Jurassic Park vient d'être exhumé au Portugal. Une créature quasiment en mesure de voler la vedette au T-Rex. Ce n'est pas n'importe quel genre de dinosaure : la plus grande d'Europe, parmi les bêbêtes carnivores. C'est au Nord de Lisbonne que la créature a été découverte : 10 mètres de long, poids moyen entre 4 et 5 tonnes. Dis bonjour au Torvosaurus gurneyi. 




« La nature reprend toujours ses droits », écrivait en substance Crichton, dans cette histoire de dinosaures ressuscités, pour les besoins d'un parc d'attractions géant, qui allait mal finir. C'est qu'enfermer des dinos disparus depuis des lustres, l'idée n'était pas brillante : la petite faille humaine - avarice, envie, convoitise, à vous de choisir - ne manquerait pas de transformer un splendide projet scientifique en véritable catastrophe. 

Donc des paléontologues ont découvert un morceau de mâchoire et un bout de tibia, quelques dents et des vertèbres. Un modèle exemplaire de reconstitution, mais qui démontre que la bête en question avait tout de même un solide coup de dent, lesquelles mesuraient grosso modo 10 centimètres. Or, si le Torvosaurus d'Amérique comptait 11 dents, sur sa mâchoire supérieure, celui d'Europe était un peu moins bien doté. 




Christophe Hendrickx, à l'origine de cette découverte, raconte que son petit protégé aurait vécu quelque part entre 145,5 et 65,5 millions d'années avant notre ère. Et que, même si la découverte fait plaisir, ce n'est pas là la plus grande variété de prédateurs préhistoriques que nous ayons recensée, mais peut-être l'un des plus gros du territoire européen. 


Le doctorant de l'université nouvelle de Lisbonne souligne d'ailleurs que son Torvosaurus était probablement le T-Rex de l'époque, et qu'il vivait justement à l'ère du... Jurassique supérieur. Le grand dévoreur de viande monté sur deux pattes se range, tout comme le Tyrannosaurus Rex, dans la catégorie des Megasaurus. Mais une petite différence le sépare du héros véritable du roman de Crichton : le T-Rex a vécu à la fin de l'ère du Crétacé, soit 70 à 65 millions d'années avant notre ère...