Après un tour de reins, l’obligeant à annuler un concert en Russie, le mois dernier, Charles Aznavour se retrouvait, ce samedi matin, à l'hôpital à cause d’une chute, survenue à son domicile des Bouches-du-Rhône. L’interprète de La Bohème s’en tire avec une fracture de l’humérus, comme l’a déclaré son attaché de presse.
Son gendre, Jean-Rachid, se veut toutefois bien plus rassurant, affirmant d’ailleurs au Parisien qu’il n’y avait eu aucune hospitalisation et qu’il souffrait simplement d’une foulure de la main et du poignet. “Il est juste passé à l’hôpital de Nîmes pour faire des radios”. Selon ses dires, Charles Aznavour aurait “trébuché” et se serait simplement “protégé avec la main”. Un incident qui ne semble pas perturber le chanteur, qui célébrera le 22 mai prochain ses 94 printemps. “Ce n’est pas grave je chanterai avec une attelle au poignet s’il le faut”, aurait-t-il plaisanté avec son gendre au téléphone.
Malgré les vicissitudes de l’âge, comme Aznavour l’expliquait au Figaro en 2015, précisant “je n'entends pas très bien, je n'ai plus de mémoire”, c’est un homme à la santé de fer. D’ailleurs, son gendre le surnomme “Robocop”.
Ce dernier a révélé que le chanteur s'envolera prochainement pour
le Japon, où il se produira, avant d’entamer une tournée française, à
partir du 5 juin prochain. Si hier encore Charles Aznavour avait 20
ans et “gaspillait le temps en croyant l’arrêter”, aujourd’hui, à 93 ans, il compte bien en profiter pleinement.
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
Saturday, 12 May 2018
Thursday, 10 May 2018
L'Australien de 104 ans qui avait fait le voyage jusqu'en Suisse pour se faire euthanasier est mort
"A 12h30 aujourd'hui, le professeur David Goodall, 104 ans, s'est éteint paisiblement à Bâle, en Suisse, d'une injection de Nembutal" a annoncé Philip Nitschke, fondateur d'Exit International, qui l'avait aidé à organiser son voyage jusqu'en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté. A 104 ans, l'Australien était venu jusqu'en Suisse pour se faire euthanasier, ce que lui refusait son pays. "J'aurais préféré terminer en Australie et je regrette vraiment que l'Australie soit en retard sur la Suisse" en matière de droit à mourir, avait expliqué David Goodall à la presse le mercredi 9 mai. Ce scientifique. L'homme ne souffrait d'aucune maladie en phase terminale, mais jugeait que sa qualité de vie s'était détériorée et qu'il était temps de partir. "Je suis heureux d'avoir la chance demain d'en finir et j'apprécie l'aide de la profession médicale de ce pays pour rendre cela possible" avait-t-il ajouté. Selon la loi helvétique, toute personne en bonne santé mentale et qui a depuis un certain temps exprimé le souhait constant de mettre un terme à sa vie, peut demander ce qu'on appelle la mort volontaire assistée, ou MVA. Dans une mort assistée, la personne doit être physiquement capable d'assumer le dernier geste. David Goodall a donc dû lui-même ouvrir la valve qui a libéré le poison qui lui a été injecté. Le centenaire, qui avait tenté en vain de se suicider au début de l'année, espérait que la médiatisation de son cas pousserait l'Australie et d'autres pays à revoir leur législation. "J'aimerais bien qu'on se souvienne de moi comme quelqu'un qui a contribué à libérer les personnes âgées de la nécessité de poursuivre leur vie à tout prix", avait déclaré David Goodall.
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