Saturday 12 May 2018

Frayeur géné­rale ce samedi matin en appre­nant que Charles Azna­vour avait été hospi­ta­lisé après une violente chute. Heureu­se­ment, les proches du chan­teur de 93 ans viennent de donner des nouvelles rassu­rantes.

Après un tour de reins, l’obli­geant à annu­ler un concert en Russie, le mois dernier, Charles Azna­vour se retrou­vait, ce samedi matin, à l'hôpi­tal à cause d’une chute, surve­nue à son domi­cile des Bouches-du-Rhône. L’in­ter­prète de La Bohème s’en tire avec une frac­ture de l’hu­mé­rus, comme l’a déclaré son atta­ché de presse.
Son gendre, Jean-Rachid, se veut toute­fois bien plus rassu­rant, affir­mant d’ailleurs au Pari­sien qu’il n’y avait eu aucune hospi­ta­li­sa­tion et qu’il souf­frait simple­ment d’une foulure de la main et du poignet. “Il est juste passé à l’hô­pi­tal de Nîmes pour faire des radios”. Selon ses dires, Charles Azna­vour aurait “trébu­ché” et se serait simple­ment “protégé avec la main”. Un inci­dent qui ne semble pas pertur­ber le chan­teur, qui célé­brera le 22 mai prochain ses 94 prin­temps. “Ce n’est pas grave je chan­te­rai avec une attelle au poignet s’il le faut”, aurait-t-il plai­santé avec son gendre au télé­phone.
Malgré les vicis­si­tudes de l’âge, comme Azna­vour l’ex­pliquait au Figaro en 2015, préci­sant “je n'entends pas très bien, je n'ai plus de mémoire”, c’est un homme à la santé de fer. D’ailleurs, son gendre le surnomme “Robo­cop”. Ce dernier a révélé que le chan­teur s'envo­lera prochai­ne­ment pour le Japon, où il se produira, avant d’en­ta­mer une tour­née française, à partir du 5 juin prochain. Si hier encore Charles Azna­vour avait 20 ans et “gaspillait le temps en croyant l’ar­rê­ter”, aujourd’­hui, à 93 ans, il compte bien en profi­ter plei­ne­ment.
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

Thursday 10 May 2018

L'Australien de 104 ans qui avait fait le voyage jusqu'en Suisse pour se faire euthanasier est mort


  "A 12h30 aujourd'hui, le professeur David Goodall, 104 ans, s'est éteint paisiblement à Bâle, en Suisse, d'une injection de Nembutal" a annoncé Philip Nitschke, fondateur d'Exit International, qui l'avait aidé à organiser son voyage jusqu'en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté.   A 104 ans, l'Australien était venu jusqu'en Suisse pour se faire euthanasier, ce que lui refusait son pays. "J'aurais préféré terminer en Australie et je regrette vraiment que l'Australie soit en retard sur la Suisse" en matière de droit à mourir, avait expliqué David Goodall à la presse le mercredi 9 mai. Ce scientifique. L'homme ne souffrait d'aucune maladie en phase terminale, mais jugeait que sa qualité de vie s'était détériorée et qu'il était temps de partir. "Je suis heureux d'avoir la chance demain d'en finir et j'apprécie l'aide de la profession médicale de ce pays pour rendre cela possible" avait-t-il ajouté.   Selon la loi helvétique, toute personne en bonne santé mentale et qui a depuis un certain temps exprimé le souhait constant de mettre un terme à sa vie, peut demander ce qu'on appelle la mort volontaire assistée, ou MVA. Dans une mort assistée, la personne doit être physiquement capable d'assumer le dernier geste. David Goodall a donc dû lui-même ouvrir la valve qui a libéré le poison qui lui a été injecté.   Le centenaire, qui avait tenté en vain de se suicider au début de l'année, espérait que la médiatisation de son cas pousserait l'Australie et d'autres pays à revoir leur législation. "J'aimerais bien qu'on se souvienne de moi comme quelqu'un qui a contribué à libérer les personnes âgées de la nécessité de poursuivre leur vie à tout prix", avait déclaré David Goodall.