Friday 24 January 2014

Anti-Fur Society

http://www.npr.org/2013/12/19/255319621/russian-market-fuels-comeback-of-north-american-fur-market == The fur sales that are the strongest now are not necessarily your grandmother's old mink coat," says Herscovici. "Rather, it's the bunny cuffs and coyote fur ruffs that helped grow the retail fur industry to [$15.5 billion] last year — 45 percent more than sales 10 years ago." Ten years ago, it wasn't very lucrative at the other end of the business, either, especially for trappers. Maine trapper John Sewell says a coyote fur that would net $7 at auction a decade ago would sell for $50 today. "That's what they want for the trim trade," he says

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How many foxes for one fur coat?


L214 Ethique et Animaux

Une gigantesque tuerie de renards se prépare dans le département du Nord, du 17 au 23 février. Chasseurs, piégeurs et déterreurs vont détruire, par simple loisir, jours et nuits, tous les renards qu’ils pourront, parfois avec une violence sans nom.

A l'appel de Aspas - Association pour la Protection des Animaux Sauvages, une manifestation aura lieu samedi 15 février à 14h30, Place du Théâtre à Lille.

Pour évaluer le nombre de participants, n'oubliez pas de vous inscrire à l'événement: https://www.facebook.com/events/611081982298965/ Merci de diffuser !

Thursday 23 January 2014

Des «Ch’ti fox days» se tiendront les 22 et 23 février...



Ils vont lui faire sa fête. Pour la cinquième année, les chasseurs nordistes organisent fin février les  «Ch’ti fox days»: une semaine de traque du renard avant la fermeture de la chasse, en fin de mois. «Auparavant on n’appelait pas ça comme ça. Mais cette année on a voulu donner un nom un peu plus sympa pour mobiliser les gens», explique Pierre Bonte, président de l’Apanga (association des piégeurs agréés du Nord). C’est réussi: l’initiative a rapidement mobilisé une cohorte d’opposants. Une pétition a rassemblé 19.000 signatures en deux semaines, et une manifestation est prévue à Lille le 15 février.

Utile ou nuisible ?

«Donner un nom qui se veut léger à une opération de massacre organisé est choquant», estime ainsi Madline Reynaud. La directrice de l’Aspas (association de protection des animaux sauvages) est formelle: «Le renard est un animal utile, un allié des cultivateurs qui chasse les campagnols». Côté chasseurs, on fait valoir que le renard, notamment en raison de son appétit pour les poules domestiques,est considéré comme un «nuisible». Le préfet du Nord a voulu rappeler «les dégâts, réels, que le renard cause aux activités agricoles». Mais les campagnols, eux, endommagent les cultures. «Il n’a jamais été question d’éradiquer le renard, seulement de le réguler» précise Pierre Bonte. A l’office national de la chasse, on assure que «des contrôles seront effectués pour vérifier que les règles sont respectées».
 Environ 7000 renards ont été tués dans le Nord l’an dernier.
Peu de renards tués sont «tirés» au fusil. La plupart sont pris au lacet (coincés dans un nœud), ou tirés de leur terrier à l’aide de chiens.
On ne gaze plus les terriers, comme c’était le cas dans les années 1980.


Voir: Contre la chasse !!!

Monday 20 January 2014

L'Académie de médecine lance un appel au don de cerveau post mortem

L'Académie de médecine a lancé lundi un appel au don de cerveau post-mortem pour permettre des recherches sur le vieillissement cérébral et les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
"La recherche bute aujourd'hui sur un obstacle majeur : la pénurie de cerveaux à étudier induite par la disparition programmée de l'autopsie scientifique en France", souligne l'Académie de médecine, précisant que seulement 0,11% des décès ont été suivis d'une autopsie en France en 2011.
A cette situation est venue s'ajouter un durcissement des lois de bioéthique qui imposent désormais d'obtenir le consentement du donneur ou de sa famille avant de pouvoir prélever un organe post-mortem.
Pour faire face à cette pénurie, une banque nationale de cerveaux, le GIE Neuro-CEB, a été mise en place dès 2006 à l?initiative de deux associations de patients, France Alzheimer et France Parkinson, rejointes par la suite par la Fondation Arsep (pour la recherche sur la sclérose en plaques) et CSC (Connaître les syndromes cérébelleux).
"Nous avons besoin de cerveaux de patients atteints de ces maladies, mais également de cerveaux témoins, c'est à dire de personnes qui n'étaient pas touchées par ces pathologies avant leur décès afin de pouvoir les comparer", explique Marie-Claire Artaud, la coordinatrice de la banque de cerveaux, basée à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière à Paris.
La mobilisation des associations de patients a permis de collecter à ce jour quelque 400 cerveaux, tandis que 1.700 personnes ont consenti à un prélèvement de leur cerveau à leur décès.
Mais si les dons de patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson ne posent pas trop de problèmes, selon Mme Artaud, leur nombre reste insuffisant pour ce qui est de la sclérose en plaques ou d'autres pathologies du cerveau, et surtout en ce qui concerne les personnes "témoins".
Les prélèvements de cerveau n'ont rien à voir avec les prélèvements en vue d'une greffe d'organes, ne sont pas réalisés par les mêmes équipes, ni dans les mêmes conditions.
C'est ainsi que les personnes décédées d'un accident de la circulation ne peuvent qu'exceptionnellement donner leur cerveau, généralement abîmé par l'accident, alors qu'elles sont de bonnes candidates au don d'autres organes.
Le prélèvement de cerveau doit pour sa part être effectué dans les 48 heures suivant le décès, l'intégralité des frais étant prise en charge par le Neuro-CEB.
Il est effectué dans l'un des quinze centres de prélèvements hospitaliers existant en France sur des donneurs ayant expressément donné leur consentement de leur vivant.
Mais pour l'Académie de Médecine, il faudrait élargir les conditions de ce don à ceux existant déjà pour le don en vue d'une greffe, à savoir le consentement présumé (toute personne est considérée comme consentante si elle n'a pas manifesté d'opposition de son vivant à ses proches ou en le faisant inscrire dans un registre national des refus).
Une cinquantaine de projets de recherche ont à ce jour bénéficié d'échantillons de cerveaux.


Vue prise le 29 septembre 2008 au CEMEREM (Centre de résonance Magnétique Biologique et Médicale) de Marseille, de l'image d'un cerveau obtenue à partir d'une IRM