Wednesday 10 August 2016

L’arthrose dorsale et lombaire


L’arthrose dorsale et lombaire est la détérioration progressive des cartilages et disques vertébraux suite à une inflammation chronique des facettes articulaires ou des disques, associée à des contraintes mécaniques. Ce sont les quatrième et cinquième vertèbres qui sont le plus souvent atteintes.
L’arthrose du dos réduit sa mobilité et conduit à la formation d’ostéophytes aussi appelés becs de perroquet qui sont des formations osseuses qui déforment les vertèbres.

Causes de L’arthrose lombaire

L’arthrose lombaire ou arthrose dorsale démarre généralement au niveau des facettes. On parle d’arthropathie des facettes articulaires vertébrales. La dégénération arthrosique se propage ensuite aux disques vertébraux puis mène à la formation de becs de perroquets ou excroissances osseuses pouvant entrainer une sténose du canal rachidien ou une sténose foraminale.
On sait que l’arthrose lombaire s’accompagne d’une inflammation chronique des articulations intervertébrales. La cause principale du processus dégénératif arthrosique est l’inflammation chronique qui accélère le vieillissement cellulaire et la mauvaise alimentation de la région vertébrale en oxygène, eau et nutriments. Lorsque les cellules osseuses et ligamentaires ne sont pas correctement alimentées en oxygène, en eau et en nutriments et lorsqu’elles souffrent d’une mauvaise évacuation du dioxyde de carbone, leur régénération naturelle est déréglée. Même les cellulles osseuses et cartilagineuses ont besoin de ces fonctions vitales. En effet, les os sont composés de cellules appelées ostéoblastes qui fabriquent en permanence des cellules osseuses, et d’ostéoclastes qui détruisent en permanence des cellules osseuses. Lorsque le système circulatoire ne parvient plus à accomplir ces fonctions correctement dans une zone du corps, les ostéoblastes et ostéoclastes ne sont plus correctement alimentés et ne peuvent plus remplir leur fonction correctement.
Même si les disques vertébraux et les facettes articulaires sont avasculaires, ils dépendent d’un afflux sanguin suffisant pour leur alimentation en oxygène, nutriments et eau et pour l’évacuation du dioxyde de carbone grâce à un échange capillaire qui se produit à travers la surface du disque vertébral. Le caractère avasculaire des disques intervertébraux les rend d’autant plus vulnérables à un afflux sanguin insuffisant.
Les disques vertébraux en bonne santé possèdent une contenance en eau élevée en leur centre, dans le noyau. Un noyau bien hydraté est essentiel aux fonctions du disque. La quantité d’eau dans le disque n’est pas stable et varie sur un cycle de vingt-quatre heures. Il se déssèche progressivement pendant la journée et se recharge en eau au repos, pendant la nuit. Une circulation sanguine suffisante dans le dos est donc essentielle afin de permettre au disque de se recharger en eau (un sang en bonne santé est composé d’eau à 90%). S’il manque d’eau, il se dessèche, s’enflamme et se détériore rapidement, laissant ainsi la place au processus de dégénérescence arthrosique.
Au vieillissement et à la déshydratation s’ajoute le facteur des contraintes mécaniques sur le disque. Un disque en bonne santé est capable de supporter des pressions très importantes lorsqu’il est soutenu par une musculature détendue et équilibrée. Cependant, les muscles du dos portent habituellement de nombreuses contractures souvent inconscientes, qui empêchent ceux-ci de réaliser leur rôle. Cela déplace les forces sur le disque vertébral. D’autre part, ces contractures modifient les postures et mouvements naturels du dos. Enfin, ces contractures sont souvent plus prononcées d’un côté que de l’autre, ce qui provoque des déséquilibres dans la pression qui s’exerce sur le disque, menant vers des pincements locaux, des protrusions, des hernies et des discopathies.

L’arthrose lombaire est généralement traitée avec la prise orale d’anti-douleurs chimiques, l’infiltration (injection de corticoïdes dans la colonne pour calmer l’inflammation), la kinésithérapie et la chirurgie.
La prise orale ou l’injection d’anti-inflammatoires peut diminuer l’intensité de la douleur à court terme mais ne fait rien pour résoudre le problème et consiste donc à le reporter dans le temps à l’aide de substances nocives et déséquilibrantes pour l’organisme.
La kinésithérapie est le seul mode de traitement classique qui peut, dans certains cas, apporter une amélioration à long terme de la pathologie. Ce traitement permet de corriger certains déséquilibres ou faiblesses musculaires qui sont en partie responsables du développement du pincement. Ce mode de traitement est néanmoins contraignant, demande beaucoup d’efforts, et les progrès sont parfois très lents. D’autre part il est souvent déconseillé de faire de la kinésithérapie en période de crise de douleur car cela peut faire empirer la situation. Enfin, la kinésithérapie n’est pas suffisamment efficace pour détendre les contractures musculaires en profondeur et accroître l’afflux sanguin autour des vertèbres, et donc leur hydratation.
La chirurgie de l’arthrose lombaire consiste soit à souder les deux vertèbres pour supprimer la fonction du disque ou des facettes dégénérescents (arthrodèse ou fusion intervertébrale) soit à complètement retirer le disque intervertébral et à le remplacer par une prothèse. Ces deux interventions sont peu efficaces et conduisent à de multiples complications futures.
Dans le cas de l’arthrodèse, il est courant que cette intervention accélère la dégénérescence du disque supérieur ou inférieur et ne fasse donc que reporter le problème dans le temps. Il faut ajouter à cela la perte de flexibilité de cette zone du dos et les complications qui peuvent suivre la soudure.
Dans le cas de la prothèse discale*, il existe un impact sur le disque supérieur ou inférieur dans un nombre limité de cas, mais cet impact existe. La technique de pose de la prothèse est très délicate et expose à de multiples complications : lésions vasculaires, dommages au plexus hypogastrique entraînant des complications sexuelles (troubles sensitifs et éjaculation rétrograde), élongation du nerf abdomino-génital entraînant une parasthésie de la cuisse, thromboses profondes des veines iliaques et pelviennes… De plus, il existe de nombreux cas où le positionnement se révèle mauvais ou change avec le temps, augmentant l’impact sur le disque supérieur ou inférieur. D’autre part, les chirurgiens se posent des questions concernant la longévité de la prothèse. Les débris d’usure et la corrosion se rencontrent dans toute chirurgie prothésiste et nous manquons à ce jour de recul sur cette opération pour connaître l’évolution à long terme. Enfin, très peu de modèles de prothèses ont une expérience clinique prolongée.

Traiter efficacement l’arthrose du dos nécessite tout d’abord de soulager l’inflammation des articulations touchées.
Le traitement idéal de l’arthrose du dos est un traitement qui permet à la fois de réduire l’inflammation, de soulager la douleur et également de ralentir voire arrêter la dégénérescence arthrosique des articulations. Il n’existe pas de traitement connu qui puisse renverser le processus d’arthrose mais il est possible de le stopper.
Le traitement idéal de l’arthorse est donc un traitement qui peut à la fois garder l’inflammation de l’articulation sous contrôle et minimiser l’impact des contraintes mécaniques (pressions) sur la vertèbre. Idéalement, le traitement améliore l’afflux de sang dans la zone articulaire afin de favoriser ses capacités de régénération. Un tel traitement soulage la douleur et met fin au développement de l’arthrose.
A notre connaissance, le Champ de Fleurs est la seule méthode qui présente toutes les caractéristiques d’un tel traitement. Cette méthode permet de détendre les tensions et contractures des muscles et ligaments du dos. Ces tensions accumulées dans le dos pendant de nombreuses années exercent des forces de pression déséquilibrées et désaxées sur les vertèbres, ce qui accélère la dégénérescence arthrosique.
D’autre part, le Champ de Fleurs permet de calmer et éteindre l’inflammation articulaire de manière tout-à-fait saine et naturelle grâce à la décharge d’endorphines et l’augmentation du taux général d’endorphines que la méthode provoque dans le système nerveux. Cela permet à l’usager de se passer d’anti-inflammatoires nocifs pour le corps et de bénéficier des nombreux bienfaits apportés par un taux plus élevé d’endorphines. Il est ainsi possible de retrouver une mobilité articulaire maximale selon la pathologie arthrosique.
Enfin, cette méthode stimule fortement la circulation de sang dans le dos et autour des vertèbres ainsi que la micro-circualtion. Même si les vertèbres sont avasculaires, elles dépendent d’un bon afflux de sang chargé d’oxygène et de nutriments par un processus capillaire. Cet oxygène et ces nutriments sont essentiels pour permettre aux cellules osseuses et cartilagineuses de se maintenir en bonne santé.

( https://www.lesmauxdedos.com/mal-au-dos/arthrose-lombaire.html?utm_medium=contenu-recommande&utm_source=outbrain&utm_campaign=OB_arthrose&utm_content=outbrain-arthrose-lombaire&utm_term=375984)
 

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