Le réalisateur et véritable monstre de la télévision française s'est éteint à l'âge de 88 ans
Le monde de la télévision est en deuil. Le réalisateur et animateur
français Pierre Tchernia est mort à l'âge de 88 ans dans la nuit de
vendredi à samedi à Paris, ont annoncé son fils. "L'état de santé de
papa s'est dégradé il y a 8 jours, il est mort à 3 heures du matin dans
nos bras", a annoncé à Antoine Tchernia. Son agent a également évoqué sa
mort : "Il est parti dans la sérénité entouré de sa famille", a ajouté
de son côté son agent, Artmedia.
L'homme de télévision et passionné de cinémaPierre Tchernia laisse
un grand vide tant il était un pionnier du petit écran. Il était
présenté et surnommé "Monsieur Cinéma" en raison de sa participation à
l'émission de télévision homonyme. Autre célèbre surnom : "Pierre Magic
Tchernia" comme l'appelait régulièrement Arthur lorsqu'il animait avec
lui l'émission Les Enfants de la Télé entre 1994 et 2006.
Les hommages se multiplient
Sur
Twitter, des personnalités en tout genre ont salué ce géant de la
télévision française. En première ligne, les hommes politiques avec
François Hollande et Manuel Valls. Le couple de l'exécutif a salué cette
amoureux du cinéma et cette "mémoire vivante de la télévision".
Le dalaï-lama à Paris et Strasbourg pour sa première visite en France depuis cinq ans
Chef spirituel des Tibétains, le
dalaï-lama est à Paris et Strasbourg à partir de lundi, sa première
visite depuis cinq ans en France. Aucune rencontre officielle avec des
responsables gouvernementaux n'est prévue.
Enseignements, conférences, rencontres : le dalaï-lama passe la
semaine en France, d'abord à Paris de lundi à jeudi puis à Strasbourg.
Le chef spirituel des Tibétains, et au-delà des bouddhistes, prix Nobel
de la Paix, a un programme chargé malgré ses 81 ans.
Spiritualité, sciences, écologie
Cette visite en France est la première depuis une série d'enseignements qu'il avait donnés à Toulouse en 2011. "Il
a dit qu'il s'occuperait principalement de trois choses maintenant :
promouvoir les valeurs humaines, l'harmonie entre les religions et
poursuivre le dialogue avec la science", rappelle Matthieu
Ricard, son interprète. A Paris, le dalaï lama parlera à la Maison des
avocats de l'articulation entre droit et environnement, et participera à
une rencontre sur le dialogue interreligieux, "au service du respect et
de la tolérance", au collège (catholique) des Bernardins. Il tiendra
aussi une conférence-débat sur la culture tibétaine à l'Inalco (Institut
national des langues et civilisations orientale).
Le dalaï-lama accordera en outre une "audience collective" aux
Tibétains exilés en France: 3.000 d'entre eux sont attendus, en costumes
traditionnels, au Palais des congrès.
Jeudi, il sera au Conseil de l'Europe. Avant de rencontrer le grand
public au Zénith les 17 et 18 septembre, il participera à plusieurs
tables rondes à l'Université de Strasbourg, qui rassembleront des
chercheurs de tous horizons, autour de la méditation et des
neurosciences. À LIRE AUSSI : la méditation s'enseigne à l'Université de Strasbourg
Pas de politique
Aucune rencontre n'est en revanche prévue avec des officiels français
de premier plan, alors que les éventuels contacts du dalaï lama avec
des responsables occidentaux suscitent encore les protestations des
autorités chinoises. Le programme du dignitaire tibétain, dont une
intervention à Sciences Po a été annulée, est scruté à la loupe par
Pékin.
Il rencontrera en revanche mercredi matin des parlementaires français
au Sénat, où il est invité par le groupe d'information pour le Tibet au
Sénat présidé par Michel Raison (Les Républicains). Une vingtaine de sénateurs et plusieurs députés échangeront avec lui une demi-heure.
Les députés Noël Mamère (écologiste) et Jean-Patrick Gille (PS), qui
rencontreront à cette occasion le dalaï-lama, ont écrit au Président de
la République, au Premier ministre et au ministre des Affaires
étrangères pour les appeler à recevoir le dignitaire bouddhiste. Ils
soulignent l'importance de "construire rapidement un processus de paix
avec la Chine" et considèrent qu'une rencontre officielle serait "un
symbole politique à la hauteur des enjeux sociétaux, culturels et
environnementaux qui se jouent" au Tibet.
L'épidémiologiste américain Donald Henderson ayant dirigé les travaux de
l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui ont permis d'éradiquer la
variole, une maladie ayant fait plusieurs centaines de millions de
morts, est décédé vendredi à 87 ans des complications d'une fracture de
la hanche.
Le docteur Henderson, souvent désigné par ses initiales "D.A." était "un
géant de la santé publique qui (...) a mené pendant 10 ans les efforts
couronnés de succès de l'OMS pour éradiquer la variole (...), la seule
maladie humaine à avoir jamais été éradiquée", a souligné dans un
communiqué Michael J. Klag, le doyen de l'école de santé publique de
l'université Johns Hopkins à Baltimore.
Donald Henderson, qui fut lui-même doyen de cette école de 1977 à 1990,
rejoignit dans les années 1950 les Centres fédéraux de contrôle et de
prévention des maladies américains (CDC) avant de diriger la campagne de
l'OMS contre la variole, qui permis l'éradication définitive de la
maladie à la fin des années 1970.
La variole est une maladie infectieuse d'origine virale, extrêmement
contagieuse et qui peut être mortelle. Elle était caractérisée par une
éruption de taches rouges devenant des vésicules, puis des pustules.
Des symptômes qui avaient conduit le Dr Henderson à évoquer "une des
maladies les plus détestables qui soient", dans une interview donnée au Washington Post en 1979.
"Je sais que quel que soit le nombre de visites que j'ai effectuées
auprès de patients sérieusement atteints et en train de mourir de la
variole, j'en suis toujours revenu ébranlé", avait expliqué le
spécialiste au quotidien américain.
La variole a fait des centaines de millions de morts et est responsable
de la disparition de populations autochtones en Amérique, en Afrique et
en Asie. Le dernier cas aux Etats-Unis remonte à 1949 et le dernier cas
dans le monde a été repéré en Somalie en 1977.
Paula Modersohn-Becker, née le à Dresde et morte le à Worpswede, est une artiste peintreallemande, et l’une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste dans son pays.
Originaire de Dresde, Paula Becker s'engage dans des études de peinture et rejoint les artistes indépendants réunis dans le village de Worpswede, non loin de Brême, qui prônent un retour à la nature et aux valeurs simples de la paysannerie. Elle y épouse le peintreOtto Modersohn.
Le manque d'audace des peintres worpswediens, toutefois, la pousse à
s'ouvrir aux inspirations extérieures et à effectuer des séjours répétés
à Paris, auprès de l'avant-garde artistique.
Au cours des quatorze courtes années durant lesquelles elle exerce son art, elle réalise pas moins de sept cent cinquante toiles, treize estampes et environ un millier de dessins.
Son style, particulièrement original, est le fruit d'influences
multiples, aux confins de la tradition et de la modernité. Sa peinture
présente des aspects mêlant l'impressionnisme de Cézanne, van Gogh ou Gauguin, le cubisme de Picasso, le fauvisme, l'art japonais ou encore l'art de la Renaissance allemande. La force expressive de son œuvre résume à elle seule les principaux aspects de l’art au début du XXe siècle.
Elle meurt prématurément à trente-et-un ans, des suites d'un accouchement.
Jusqu'à l'exposition que lui consacre le musée d'art moderne de la ville de Paris en 20161, elle restait assez peu connue au-delà des pays germanophones.
La
Seine-Saint-Denis est depuis longtemps une terre de création de l’art
urbain. Les fresques qui ornent façades d’immeubles, piliers
d’autoroute, murs, ponts… donnent de la couleur au paysage du 93. Ces
œuvres sont souvent réalisées par des artistes reconnus qui sont ainsi
visibles de tous. Jusqu’à la fin août, nous vous emmenons à la découverte des plus beaux graffs du département. Sur la page Facebook du Parisien 93, cliquez « J’aime » sur vos graffs préférés. Nous vous dirons en fin d’été lequel vous avez choisi.
L’Egypte
des pharaons, façon BD. C’est ce que montre cette fresque amusante
peinte au début de l’été, sur un mur du boulevard Félix-Faure à
Aubervilliers, non loin du canal. L’œuvre signée FD Crew mélange des
personnages de la civilisation millénaire à des objets contemporains. On
voit un homme et une femme de profil, avec leurs jupes blanches,
déposer des billets roses marqués du sigle € dans la balance de la
justice tenue par un hippopotame violet.
Plus loin, une momie
verdâtre discute avec un Anubis (le dieu des morts) assis à côté d’un
réveil et d’un ballon de foot ! On a aussi un dieu-crocodile avec un
sifflet d’arbitre, un homme à tête d’ibis en pleine danse hip-hop. Deux
autres aux masques de faucon et de chien ont des bonnets sur la tête et
des bombes de peinture à la main. La fresque longue de plusieurs mètres
est riche de détails qu’on prend plaisir à relever, comme ces faux
hiéroglyphes qui forment le décor.
p> La fresque de FD Crew fait plusieurs mètres de long. (LP/B.S.)
Aux musulmans, Chevènement conseille la "discrétion" dans une "période difficile"
AFP
Pressenti pour prendre la tête de
la Fondation pour l'islam de France, Jean-Pierre Chevènement estime que
les musulmans "doivent pouvoir pratiquer leur culte en toute liberté"
mais conseille la "discrétion" dans l'espace public "dans cette période ...
Carence
en vitamine B12: Comment reconnaît-on les symptômes de carence en
vitamine B12. Comment apparaissent les symptômes? Pourquoi sont-ils mal
diagnostiqués?
Symptômes de carence en B12
Résumé
Une carence en vitamine B12 peut entraîner de très nombreux symptômes.
Parmi eux, on compte des troubles émotionnelles ainsi que des problèmes physiques.
Ces symptômes ne sont pas univoques et donc difficiles à reconnaître. Ils se développent sur de longues périodes.
Avec le temps, les symptômes s’aggravent.
Les symptômes sévères n’apparaissent qu’après des années de carence.
La
vitamine B12 est essentielle à notre santé, c’est une vitamine que
notre organisme n’est pas capable de produire lui même, c’est pourquoi
il est essentiel d’en consommer régulièrement par l’alimentation. Des
apports déficitaires sur une longue durée peuvent toutefois être très
bien compensés par les individus en bonne santé. En effet, notre
organisme dispose d’une réserve importante de cobalamine (vitamine B12)
dans le foie. Cependant l’épuisement graduel de ces réserves entraîne une carence
qui a des conséquences très graves et très diverses pour notre
organisme. Le processus d’épuisement peut s’étaler sur des années
entières pendant lesquelles les symptômes de carence s’empirent
continuellement.
Par ailleurs, on sait
que des symptômes de carence peuvent apparaître bien avant l’épuisement
total des réserves. Du fait de la grande diversité des possibles
symptômes que le manque de vitamine B12 peut faire ressentir, ces
derniers sont souvent négligés ou alors mal diagnostiqués.
Cet
article a pour objectif d’apporter un peu de clarté sur cette vaste
question, afin de pouvoir identifier plus efficacement l’apparition de
symptômes précurseurs et pouvoir remédier à la situation avant que des
troubles plus graves n’apparaissent.
Premiers symptômes de carence
Comment
apparaissent les premiers symptômes de carence de vitamine B12? Cette
molécule participe à de très nombreux processus et fonctions de notre
organisme:
Synthèse de l’ADN;
Mitose (division cellulaire);
Formation des globules sanguins;
Synthèse des hormones et des neurotransmetteurs;
Protection de filaments nerveux dans la moelle épinière et dans le cerveau (Myéline);
Recyclage de l’homocystéine.
En
cas de carence, tous ces domaines primordiaux sont troublés. Par
exemple, des problèmes de formation de globules sanguins peuvent mener à
un sentiment d’épuisement chronique. La synthèse troublée des hormones
et neurotransmetteurs peut mener à un grand nombre de problèmes
psychiques et dégradation du système nerveux (démyélinisation). Ces
troubles peuvent provoquer toutes sortes de douleurs et paralysies dans
l’organisme. Cela explique la très grande diversité des troubles qui
peuvent apparaître en situation de carence. Les symptômes les plus
fréquents se classent selon 4 catégories:
Troubles nerveux: douleurs, fourmillements, problèmes de coordination, trouble de la mémoire;
Anémie: perte de force, faiblesse immunitaire, fatigue chronique, trouble de la concentration;
Problèmes de synthèse des neurotransmetteurs et des hormones: troubles psychologiques, dépression, psychose;
Problèmes digestifs: Constipation, diarrhée, inflammations buccales et ou gastro-intestinale.
Manque de B12: des symptômes non spécifiques
Malheureusement,
les symptômes légers (mais aussi les manifestations plus graves) de
carence sont non spécifiques et donc assez difficiles à rattacher
directement à la vitamine B12. Les connaissances sur les effets et
l’ampleur des symptômes sont relativement récentes et assez méconnues.
Les analyses de la vitamine B12 étaient inhabituelles par le passé et
sont devenues plus fréquentes depuis une quinzaine d’années seulement.
Cependant le diagnostique s’améliore car c’est une question qui gagne
actuellement en popularité et qui fait l’objet de nombreuses études
récentes.
La raison pour laquelle les
symptômes sévères ne sont pas faciles à rattacher à une carence de
vitamine B12 est le fait que cet élément joue un rôle fondamental dans
notre organisme et il n’existe pas réellement de symptômes
non-équivoques. La vitamine B12 a un domaine d’application très profond
dans notre organisme, qui se manifeste à la surface de manière
particulièrement complexe et diverse.
Par
ailleurs, les différents symptômes de carence de B12 peuvent également
être attribués à d’autre facteurs ou carences, ce qui découle en un
diagnostic pouvant facilement être totalement erroné.
Les
symptômes de carence en vitamine B12 ne sont pas unilatéraux: il y a de
nombreux autres éléments qui peuvent intervenir dans l’apparition des
symptômes. C’est d’ailleurs pour cela que l’apparition de tel ou tel
trouble ne permet pas non plus d’affirmer avec certitude qu’une carence
existe. Au contraire, en présence d’un ou plusieurs symptômes cités
ci-dessous, il est plutôt recommandé de faire une analyse du niveau de vitamine B12 de la personne. En cas de doute, il a été montré que prendre des comprimés de vitamine B12
de manière préventive ne peut en aucun cas causer d’effets secondaires
(sauf cas rarissimes), car en effet un surdosage est impossible avec la
vitamine B12 soluble et donc le surplus est facilement éliminé par le
travail des reins.
Symptômes de carence légère en vitamine B12
Symptômes Psycho-émotionnels
Symptômes corporels
Perte de libido
trouble de la concentration
Irritabilité
Saute d’humeur
Nervosité
Faiblesse immunitaire, Sensibilité aux infections
Épuisement, fatigue chronique
Perte de force
Inflammations buccales (Aphtes) ou gastro-intestinales
Lèvres gercées
Trouble de l’appétit
Paleur
Carence sévère en vitamine B12 – Symptômes
Symptômes Psycho-émotionnels
Symptômes corporels
Dépression
Angoisse
Apathie
Troubles de la mémoire
Confusion mentale
Démence sénile
Psychose
Hallucinations
Troubles du sommeil (insomnie)
Troubles de la personnalité
Anémie
Détérioration de l’intestin
Douleurs nerveuses
Fourmillement
Troubles de la motricité (marche, mouvement, coordination)
Vertiges, évanouissement
Frilosité
Troubles de l’audition
Paralysie
Artériosclérose
Vitamine-B12 et acide folique (Vitamin B9)
Une
carence en vitamine B12 peut mener indirectement à une carence en acide
folique, entraînant ainsi de nombreux autres symptômes. Par action du
métabolisme, l’acide folique (folates) prend la forme active appelée
acide tetrahydrofolique. Notre organisme nécessite une enzyme
particulière afin de former cette molécule, et cette enzyme dépend de la
vitamine B12 au niveau cellulaire. Cela signifie qu’en cas de carence
de vitamine B12 au niveau cellulaire, l’activation de l’acide folique ne
se fait pas, entraînant ainsi un carence.
Les
symptômes de carence en vitamine B9 (acide folique) sont très
similaires à ceux que la vitamine B12 entraînent car ces deux vitamines
essentielles ont bien souvent des rôles complémentaires et synergiques
dans notre organisme. Une supplémentation en acide folique peut donc
dans certaines conditions masquer partiellement une carence en vitamine
B12. En effet, la vitamine B9 peut résorber certains symptômes d’anémie
mais pas les dommages neurologiques irréversibles pouvant apparaître en
cas de carence en vitamine B12. Parmi les manifestations corporelles
d’une carence en vitamine B12, on compte les éléments suivants:
Anémie, perte de force, fatigue, problèmes de concentration, troubles de la formation des globules sanguins, faiblesse immunitaire;
Troubles et inflammation
de l’estomac et des muqueuses de l’intestin et buccales, problèmes
d’assimilation de nutriments, diarrhée, troubles de l’appétit et autres
maladies en découlant;
Trouble du développement du foetus, des nourrisson, des adolescents, fausses couches;
Irritations du système nerveux, irritabilité, perte de mémoire, angoisse, dépression.
L’arthrose dorsale et lombaire est la détérioration
progressive des cartilages et disques vertébraux suite à une
inflammation chronique des facettes articulaires ou des disques,
associée à des contraintes mécaniques. Ce sont les quatrième et
cinquième vertèbres qui sont le plus souvent atteintes.
L’arthrose du dos réduit sa mobilité et conduit à la
formation d’ostéophytes aussi appelés becs de perroquet qui sont des
formations osseuses qui déforment les vertèbres.
Causes de L’arthrose lombaire
L’arthrose lombaire ou arthrose dorsale démarre
généralement au niveau des facettes. On parle d’arthropathie des
facettes articulaires vertébrales. La dégénération arthrosique se
propage ensuite aux disques vertébraux puis mène à la formation de becs
de perroquets ou excroissances osseuses pouvant entrainer une sténose du
canal rachidien ou une sténose foraminale.
On sait que l’arthrose lombaire s’accompagne d’une
inflammation chronique des articulations intervertébrales. La cause
principale du processus dégénératif arthrosique est l’inflammation
chronique qui accélère le vieillissement cellulaire et la mauvaise
alimentation de la région vertébrale en oxygène, eau et nutriments.
Lorsque les cellules osseuses et ligamentaires ne sont pas correctement
alimentées en oxygène, en eau et en nutriments et lorsqu’elles souffrent
d’une mauvaise évacuation du dioxyde de carbone, leur régénération
naturelle est déréglée. Même les cellulles osseuses et cartilagineuses
ont besoin de ces fonctions vitales. En effet, les os sont composés de
cellules appelées ostéoblastes qui fabriquent en permanence des cellules
osseuses, et d’ostéoclastes qui détruisent en permanence des cellules
osseuses. Lorsque le système circulatoire ne parvient plus à accomplir
ces fonctions correctement dans une zone du corps, les ostéoblastes et
ostéoclastes ne sont plus correctement alimentés et ne peuvent plus
remplir leur fonction correctement.
Même si les disques vertébraux et les facettes
articulaires sont avasculaires, ils dépendent d’un afflux sanguin
suffisant pour leur alimentation en oxygène, nutriments et eau et pour
l’évacuation du dioxyde de carbone grâce à un échange capillaire qui se
produit à travers la surface du disque vertébral. Le caractère
avasculaire des disques intervertébraux les rend d’autant plus
vulnérables à un afflux sanguin insuffisant.
Les disques vertébraux en bonne santé possèdent une
contenance en eau élevée en leur centre, dans le noyau. Un noyau bien
hydraté est essentiel aux fonctions du disque. La quantité d’eau dans le
disque n’est pas stable et varie sur un cycle de vingt-quatre heures.
Il se déssèche progressivement pendant la journée et se recharge en eau
au repos, pendant la nuit. Une circulation sanguine suffisante dans le
dos est donc essentielle afin de permettre au disque de se recharger en
eau (un sang en bonne santé est composé d’eau à 90%). S’il manque d’eau,
il se dessèche, s’enflamme et se détériore rapidement, laissant ainsi
la place au processus de dégénérescence arthrosique.
Au vieillissement et à la déshydratation s’ajoute le
facteur des contraintes mécaniques sur le disque. Un disque en bonne
santé est capable de supporter des pressions très importantes lorsqu’il
est soutenu par une musculature détendue et équilibrée. Cependant, les
muscles du dos portent habituellement de nombreuses contractures souvent
inconscientes, qui empêchent ceux-ci de réaliser leur rôle. Cela
déplace les forces sur le disque vertébral. D’autre part, ces
contractures modifient les postures et mouvements naturels du dos.
Enfin, ces contractures sont souvent plus prononcées d’un côté que de
l’autre, ce qui provoque des déséquilibres dans la pression qui s’exerce
sur le disque, menant vers des pincements locaux, des protrusions, des
hernies et des discopathies.
L’arthrose lombaire est généralement traitée avec la prise orale
d’anti-douleurs chimiques, l’infiltration (injection de corticoïdes dans
la colonne pour calmer l’inflammation), la kinésithérapie et la
chirurgie.
La prise orale ou l’injection d’anti-inflammatoires peut diminuer
l’intensité de la douleur à court terme mais ne fait rien pour résoudre
le problème et consiste donc à le reporter dans le temps à l’aide de
substances nocives et déséquilibrantes pour l’organisme.
La kinésithérapie est le seul mode de traitement classique qui peut,
dans certains cas, apporter une amélioration à long terme de la
pathologie. Ce traitement permet de corriger certains déséquilibres ou
faiblesses musculaires qui sont en partie responsables du développement
du pincement. Ce mode de traitement est néanmoins contraignant, demande
beaucoup d’efforts, et les progrès sont parfois très lents. D’autre part
il est souvent déconseillé de faire de la kinésithérapie en période de
crise de douleur car cela peut faire empirer la situation. Enfin, la
kinésithérapie n’est pas suffisamment efficace pour détendre les
contractures musculaires en profondeur et accroître l’afflux sanguin
autour des vertèbres, et donc leur hydratation.
La chirurgie de l’arthrose lombaire consiste soit à souder les deux
vertèbres pour supprimer la fonction du disque ou des facettes
dégénérescents (arthrodèse ou fusion intervertébrale) soit à
complètement retirer le disque intervertébral et à le remplacer par une
prothèse. Ces deux interventions sont peu efficaces et conduisent à de
multiples complications futures.
Dans le cas de l’arthrodèse, il est courant que cette intervention
accélère la dégénérescence du disque supérieur ou inférieur et ne fasse
donc que reporter le problème dans le temps. Il faut ajouter à cela la
perte de flexibilité de cette zone du dos et les complications qui
peuvent suivre la soudure.
Dans le cas de la prothèse discale*, il existe un impact sur le
disque supérieur ou inférieur dans un nombre limité de cas, mais cet
impact existe. La technique de pose de la prothèse est très délicate et
expose à de multiples complications : lésions vasculaires, dommages au
plexus hypogastrique entraînant des complications sexuelles (troubles
sensitifs et éjaculation rétrograde), élongation du nerf
abdomino-génital entraînant une parasthésie de la cuisse, thromboses
profondes des veines iliaques et pelviennes… De plus, il existe de
nombreux cas où le positionnement se révèle mauvais ou change avec le
temps, augmentant l’impact sur le disque supérieur ou inférieur. D’autre
part, les chirurgiens se posent des questions concernant la longévité
de la prothèse. Les débris d’usure et la corrosion se rencontrent dans
toute chirurgie prothésiste et nous manquons à ce jour de recul sur
cette opération pour connaître l’évolution à long terme. Enfin, très peu
de modèles de prothèses ont une expérience clinique prolongée.
Traiter efficacement l’arthrose du dos nécessite tout d’abord de soulager l’inflammation des articulations touchées.
Le traitement idéal de l’arthrose du dos est un traitement qui permet
à la fois de réduire l’inflammation, de soulager la douleur et
également de ralentir voire arrêter la dégénérescence arthrosique des
articulations. Il n’existe pas de traitement connu qui puisse renverser
le processus d’arthrose mais il est possible de le stopper.
Le traitement idéal de l’arthorse est donc un traitement qui peut à
la fois garder l’inflammation de l’articulation sous contrôle et
minimiser l’impact des contraintes mécaniques (pressions) sur la
vertèbre. Idéalement, le traitement améliore l’afflux de sang dans la
zone articulaire afin de favoriser ses capacités de régénération. Un tel
traitement soulage la douleur et met fin au développement de
l’arthrose.
A notre connaissance, le Champ de Fleurs est la seule méthode qui
présente toutes les caractéristiques d’un tel traitement. Cette méthode
permet de détendre les tensions et contractures des muscles et ligaments
du dos. Ces tensions accumulées dans le dos pendant de nombreuses
années exercent des forces de pression déséquilibrées et désaxées sur
les vertèbres, ce qui accélère la dégénérescence arthrosique.
D’autre part, le Champ de Fleurs permet de calmer et éteindre
l’inflammation articulaire de manière tout-à-fait saine et naturelle
grâce à la décharge d’endorphines et l’augmentation du taux général
d’endorphines que la méthode provoque dans le système nerveux. Cela
permet à l’usager de se passer d’anti-inflammatoires nocifs pour le
corps et de bénéficier des nombreux bienfaits apportés par un taux plus
élevé d’endorphines. Il est ainsi possible de retrouver une mobilité
articulaire maximale selon la pathologie arthrosique.
Enfin, cette méthode stimule fortement la circulation de sang dans le
dos et autour des vertèbres ainsi que la micro-circualtion. Même si les
vertèbres sont avasculaires, elles dépendent d’un bon afflux de sang
chargé d’oxygène et de nutriments par un processus capillaire. Cet
oxygène et ces nutriments sont essentiels pour permettre aux cellules
osseuses et cartilagineuses de se maintenir en bonne santé.
Regroupement
des quatre premiers arrondissements, compétences reprises à l'Etat,
fusion Ville-Département: ces trois axes forment l'essentiel du projet
de...
Regroupement des quatre premiers
arrondissements, compétences reprises à l'Etat, fusion
Ville-Département: ces trois axes forment l'essentiel du projet de loi
relatif au statut de Paris, présenté mercredi en Conseil des ministres
et ardemment souhaité par la maire PS de la capitale Anne Hidalgo.
- Regroupement des I-II-III et IVe arrondissements -
Le projet de loi crée un secteur regroupant les quatre premiers arrondissements (Ier, IIe, IIIe et IVe).
Paris comptera ainsi 17 secteurs, mais toujours 20 arrondissements,
une organisation datant de 1859. Les codes postaux resteront les mêmes.
Au fil des ans, "la représentativité des conseillers de Paris a
évolué. La moyenne s'établit à un conseiller de Paris pour 13.000
habitants. Celui du Ier représente environ 17.000 habitants, un
conseiller du IIe, 11.000", écrit le texte. La fusion "permet de réduire ces écarts à la moyenne" tout en "renforçant l'efficacité de la gestion des services publics de proximité".
Une "conférence d'arrondissements" va préparer la création de ce
nouveau secteur. Il sera en vigueur "au prochain renouvellement général
des conseils municipaux", soit en 2020.
L'opposition municipale et notamment le groupe Les Républicains
étaient farouchement opposés à cette fusion. Le Ier arrondissement est
détenu par un maire LR. L'UDI-MoDem y voit un "calcul politicien" pour
ne pas perdre le IVe arrondissement.
L'exécutif parisien, en présentant la réforme souhaitée, avait assuré
qu'au plan politique, sur la base des municipales de 2014, la
représentation politique serait "inchangée" (91 conseillers de Paris de
la majorité PS-EELV-PRG-FG, un non-inscrit (PG), 71 conseillers de
l'opposition LR-UDI-MoDem).
Le projet donne également un peu plus de pouvoirs aux maires d'arrondissements (conclusion de certains contrats).
- Transfert de compétences de l’État à la Ville -
Historiquement, et parce que c'est la capitale, la commune de Paris a
un statut à part. Certaines décisions relèvent de la Préfecture de
Police (PP), là où elles relèvent de la mairie dans une autre ville.
Certains aspects de ce statut "apparaissent aujourd'hui comme
inadaptés aux réalités contemporaines", dit le projet. Ainsi, par "souci
de simplification administrative", mais aussi pour permettre à la
police nationale "de se recentrer" sur la sécurité et la lutte contre le
terrorisme, la Ville reprend un certain nombre de pouvoirs.
La commune récupérerait ainsi notamment:
- Les décisions en matière de circulation (sens interdits, zone 30,
création de pistes cyclables, etc.), mais la PP a son mot à dire sur les
grands axes.
- Les ASP (Agents de Surveillance de Paris) aujourd'hui
fonctionnaires de la PP, passent sous l'autorité de la Ville, pour ceux
qui le veulent, au plus tard fin 2018. Ainsi viennent dans le giron
municipal la verbalisation sur la voie publique (stationnement gênant et
payant) et la gestion des fourrières. Ces agents pourront rejoindre la
future "Brigade de lutte contre les incivilités" municipale qui sera
mise en place à la rentrée.
- Les pouvoirs de police en matière de bâtiments insalubres,
funérailles, baignade, foires et marchés, lutte contre les nuisances
sonores.
- Au 1er avril 2017, la constitution des dossiers et la remise des papiers d'identité délivrés par l'Etat.
- Fusion Ville-Département -
Paris est une commune mais aussi un département. La différence est
"difficilement lisible pour les citoyens" et "source de complexité". Le
projet de loi fusionne les deux et crée une collectivité à statut
particulier appelé "Ville de Paris", au 1er janvier 2019.
Une commission permanente, composée de représentants de la majorité
et de l'opposition, suit la création de cette nouvelle collectivité.
Paris - Un campement insalubre de plus d'un millier de migrants qui
s'était récemment reconstitué dans le nord de Paris était en cours
d'évacuation vendredi matin, 26e opération de "mise à l'abri" en un an.
Il y a eu peu après le début de
l'opération, qui a démarré vers 06H30, des mouvements de foule. Les gens
se pressent, veulent monter dans les bus qui arrivent au compte-goutte.
Les forces de l'ordre qui les contiennent les ont repoussés en
utilisant des bombes lacrymogènes. Les cars doivent les conduire
dans des centres d'hébergement en Ile-de-France et en province. 1.500
places ont été mobilisées, dont environ 500 en gymnase. Entre 1.200 et 1.400 personnes, pour la plupart des hommes, originaires d’Érythrée, de Somalie ou d'Afghanistan,
avaient été recensées ces derniers jours dans ce campement situé entre
les stations de métro Jaurès et Colonel Fabien, à cheval sur les Xe et
XIXe arrondissements. Mubarak Abdullah vient du Soudan avec sa femme et ses deux enfants en bas âge, aux mines fatiguées. "J'ai besoin d'aide", explique-t-il en anglais avant de monter dans un des premiers cars affrétés. Mahamat Moussa, 19 ans vient lui du Tchad, qu'il a quitté à cause des "problèmes ethniques", dit-il. Il est en France depuis dix mois. Dans le camp "c'est très difficile, on n'a pas de couvertures, de douches, de toilettes. Moi je dors sur un carton, ma capuche sur la tête". La
foule s'était installée progressivement sur le terre-plein central
envahi par des centaines de tentes et de matelas, au milieu des détritus
et des flaques d'urine. A quelques mètres se trouvent des locaux de
France terre d'asile, où les migrants font leur première demande
d'enregistrement. Le week-end dernier, des rixes avaient éclaté entre migrants, nécessitant l'intervention de policiers et CRS. - "Sentiment d'épuisement" - Pierre Henry, directeur général de France Terre d'asile, confie son "sentiment d'épuisement": "il faut dans toutes les capitales régionales des centres pour accueillir et orienter les migrants, pour arrêter d'attirer les gens à Paris et à Calais. Si ce n'est pas fait, c'est que la décision politique n'est pas prise". L'opération
est menée en présence du préfet de région Jean François Carenco, de la
préfète de Paris Sophie Broca, de représentants du ministère du
logement, de la mairie de Paris, de l'Ofii (Office français de
l'immigration et de l'intégration) et d'associations. Didier Leschi, directeur général de l'Ofii, explique que lors des dernières évacuations, "il
y a 90% d'hommes, avec une moyenne d'âge de 25 ans. Ils viennent en
majorité d'Afghanistan, du Soudan, d’Érythrée. Là, il y a aussi des gens
d'un peu partout, du Maghreb..." "Des gens qui peuvent demander l'asile mais ne veulent pas parce que la France n'est qu'une étape, d'autres qui n'ont pas fait les démarches", poursuit-il. Quelques-uns aussi "qui ont obtenu le statut de réfugié mais ne trouvent pas d'emploi et ne savent pas où se loger", et certains "qu'on évacue et qui reviennent...". Depuis
un an, les campements se sont régulièrement reconstitués dans les
quartiers proches de la gare du Nord, débouchant à chaque fois sur une
évacuation. La Coordination française pour le droit d'asile
(CFDA), qui regroupe des associations d'assistance aux migrants, a
déploré jeudi le "harcèlement policier et administratif" dont sont victimes les personnes exilées, alors que "la
France a l'obligation d'accueillir dignement et d'héberger l'ensemble
des personnes qui demandent une protection sur son territoire". "Cet accueil doit en principe se faire dans des CADA (centres
d'accueil pour demandeurs d'asile) où elles doivent être suivies et
accompagnées tout au long de leurs démarches", rappelle la CFDA. Mais "dépit de créations importantes de places d'hébergement (+20.000 en deux ans), les capacités demeurent insuffisantes". La
maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé la création à la mi-septembre
d'un centre humanitaire de réfugiés dans le nord de la capitale.
Annoncé
depuis fin mai par Anne Hidalgo, ce centre devrait se situer dans le
XVIIIe arrondissement de la capitale, selon Le Parisien. Une information
que la mairie de Paris n'a pas encore confirmé.
Le futur centre pour migrants annoncé fin mai par la maire
socialiste de Paris Anne Hidalgo sera implanté porte de la Chapelle,
dans le XVIIIe arrondissement (nord de la capitale), affirme samedi Le Parisien. Ce
centre pour migrants, qui doit ouvrir à la rentrée, sera implanté sur
une friche anciennement occupée par la SNCF entre le périphérique et les
boulevards des Maréchaux, selon le journal.
Interrogée par l'AFP, la mairie de Paris "ne confirme pas"
l'information. Elle avait annoncé fin juin que les premiers travaux
d'aménagement avaient commencé et que le futur centre devrait ouvrir à
la mi-septembre "à proximité des quartiers de la gare du Nord et du
boulevard de la Chapelle". Fin mai, la maire PS de Paris avait annoncé
la création d'un centre humanitaire aux normes de l'ONU, pour proposer
un accueil collectif et temporaire aux réfugiés et court-circuiter la
reconstitution des campements insalubres dans la capitale. "Nous ne
pouvons plus accepter la situation humanitaire et sanitaire" à laquelle
les migrants sont réduits dans les campements installés dans la
capitale, avait dit Mme Hidalgo.
L'Etat s'est ensuite engagé à travailler aux côtés de la Ville de Paris
pour ouvrir des "sites de premier accueil" pour les migrants.
Encore vendredi, plus de 2.600 migrants qui s'étaient regroupés dans un
campement sauvage dans le nord de Paris ont été évacués, plus grosse
opération de ce type depuis le début de la crise migratoire. C'était la
26e opération de "mise à l'abri" lancée dans la capitale depuis les
premières évacuations de juin 2015 par les autorités, confrontées à
l'afflux de migrants.
Ils étaient quelques centaines seulement dans le village de Dayshum
(دَيْشُومْ) à Safed (صَفَد) dans le département palestinien de Galilée
(Al-Jalil الجليل) à la frontière avec le Liban. Ils vivaient là
éparpillés dans une centaine de maisons depuis le milieu du 19ème siècle
après avoir fui les persécutions et les graves injustices commises à
leur encontre dans leur propre pays, l'Algérie, par les colonisateurs
français. De Tizi Ouzou à Galilée...
La
plupart d'entre eux venaient des monts du Djurdjura et la région de Tizi
Ouzou (تِيزِي وَزُّو) en particulier. Et dès leur arrivée en Palestine,
ils prirent contact avec les enfants de l'Emir Abdelkader, Khaled,
Said, Hassan et Salah, comme le faisaient pratiquement toutes les
communautés algériennes de Bilad Achcham (بلاد الشَّام) de l'époque pour
s'entraider, défendre leurs intérêts, mais surtout dans le but
d'organiser et coordonner leurs activités politiques militantes.
Leurs
noms ? Des noms souvent de familles algériennes farouchement
résistantes à l'occupation française de l'Algérie. Beaucoup d'entre eux
appartenaient aux troupes de combattants qui se sont soulevés contre
l'expédition militaire française en Kabylie et aux soldats de Cheikh le
Bach Agha Mohammad Al-Moqrani lors de la révolte de 1871, tels que les
Ait Yahia (آيتْ يحي), Meziane (مزيان), Ait Ahmed (آيت أحمد), Al-Haddad
(الحدَّاد), Ouadhi (واضي), Al-Qadi (القاضي), Khlifaoui (خْلِيفَاوِي),
Boudjemaa (بُوجَمْعَة), Qaci (قَاسي), Moh Lamnawwar (مُوحْ المْنوَّرْ),
Ouqacem (أُوقَاسم), Bouaddou (بُوعَدُّو), Zarrouq (زَرُّوقْ)...
A
l'époque, on n'émigrait pas en France. On partait, de gré ou de force, à
Tunis, en Alexandrie en Egypte, au Hijaz en Arabie Saoudite, mais
surtout au Bilad Achcham qui englobait avant Sykes-Picot- l'ensemble des
actuels territoires syrien, libanais, palestinien et jordanien. Même
les exilés en France déployaient tous leurs efforts pour convaincre les
autorités de ce pays de leur permettre de partir en Orient.
Parmi
eux, le grand Mufti malékite de Al-Jamiî Al-Kabir (الجامع الكبير) à
Alger Si Mustapha ben Al-Kbabti (سي مصطفى بن الكْبَابْطِي), qui dès son
arrivée en France en 1843 ne souhaitait guère y rester longtemps et
priait Paris de lui accorder le droit de partir au Machreq (المشرق).
Arrivés
à Bilad Achcham, les Algériens de Tizi Ouzou choisirent de s'installer à
Safed sur les rives de Ouadi Al-Handaj (وادي الحنداج), où ils allaient
vivre de la culture de légumes et de fruits, mais surtout de la
plantation d'oliviers, ainsi que de l'élevage comme ils le faisaient sur
les monts du Djurdjura. Les racines...
Leur
nouvelle vie ne leur fit jamais oublier leurs racines et leurs proches
restés en Algérie. Leurs descendants assurent de nos jours que leurs
parents entretenaient régulièrement des contacts avec leurs proches en
Algérie. Certaines familles continuent jusqu'à nos jours de garder
jalousement des correspondances remontant aux années 1930 avec la terre
des ancêtres.
Ces exilés algériens de Bilad Echcham vivaient
tranquillement, lorsque soudain, les Sionistes en quête d'instauration
du futur Etat d'Israël, après la deuxième guerre mondiale, tentèrent de
les chasser de leurs terres comme ce fut le cas avec les Palestiniens de
la Palestine historique. Les martyrs de la Nakba... Moh Djemaa et les autres...
L'heure
de la reprise des armes laissées derrière eux à Tizi Ouzou et autres
régions de leur pays d'origine avait alors sonné. La résistance à
l'occupant commença avec des moyens rudimentaires, mais avec beaucoup de
courage et de détermination après s'être organisés en cellules armées
qui ciblaient des intérêts sionistes dans leur région.
Plusieurs
batailles furent menées par ces familles, dont celles de Ouadi Âarouce
(وادي عروس) et Ras Al-Marj (رأس المرج), où brillaient particulièrement
Mohamed Assalah (محمد الصالح), Said Assalah (سعيد الصالح), Moh Djamaa
(موح جمعة), Al-Hadi Meziane (الهادي مزيان) et Said Al-Aarifi (سعيد
العريفي). Ces trois derniers comptent de nos jours parmi les premiers
martyrs de la révolution palestinienne contre l'occupation israélienne
pendant ces années de braise et de traîtrise.
La
guerre perdue, les Israéliens réussirent le 30 octobre 1948 à les
repousser vers le Liban et la Syrie après avoir pris de force leur
village, avant de le détruire et confisquer leurs terres qui allaient
servir à construire la future colonie israélienne Dichone.
Aujourd'hui
ces anciens exilés, d'abord d'Algérie au 19ème siècle, puis exilés par
les Israéliens en 1948, sont devenus réfugiés palestiniens au Camp Nahr
Al-Barid (نهرالبارد) à proximité de Tripoli, au nord du Liban, mais
aussi un peu partout en terre syrienne.
Si la guerre de Palestine
lors de la Nakba 1947/1948 et la guerre d'Algérie 1954/1962 ont affaibli
les contacts avec l'Algérie, la décolonisation de cette dernière allait
permettre aux enfants de ces exilés victimes de la machine coloniale
française de renouer avec la terre d'origine, pour laquelle se sont
battus leurs parents et leurs grands-parents. Certains parmi eux
rentrèrent définitivement en Algérie pour rejoindre leurs villages, où
ils regagnèrent la nationalité algérienne. Sur le front algérien avec le colonel Ouamrane, Ghozali et Mehri...
Le
bureau du FLN à Damas les avait bien connus pendant la guerre de
libération, où Le colonel Ouamrane et Abdelhamid Mehri, ainsi que Cheikh
Al-Ghaciri leur rendaient visite.
Des témoignages assurent
également que les étudiants et futurs ministres Sid Ahmed Ghozali et
Mohamed Cherif Kharroubi étaient en contact quasi-continus avec eux. Et
qu'un certain nombre de jeunes issus de ces familles exilés se
portèrent volontaires pour contribuer à la révolution libératrice de
leur pays sans pour autant délaisser la cause palestinienne, pour
laquelle ils s'engageaient parmi ses fidaiyyines (الفدائيين) de la
première heure, depuis bien avant l'année 1965 qui a vu la création du
Front de libération de la Palestine.
Grâce à ces enfants et
petits-enfants d'héros du combat de la libération de l'Algérie, Le Fatah
de Yasser Arafat, le Front de Libération de la Palestine de Georges
Habache, du Docteur Wadiî Haddad et de l'Algérien Mohamed Boudia, ces
mouvements étaient et sont toujours quelque part un peu algériens.
Landsteiner’s father, Leopold (1818–1875), a renowned Viennese journalist who was editor-in-chief of Die Presse,
died at age 56, when Karl was only 6. This led to a close relationship
between Landsteiner and his mother Fanny (née Hess; 1837–1908). After
graduating with the Matura exam from a Vienna secondary school, he took
up the study of medicine at the University of Vienna
and wrote his doctoral thesis in 1891. While still a student he
published an essay on the influence of diets on the composition of
blood.
From 1891 to 1893, Landsteiner studied chemistry in Würzburg under Hermann Emil Fischer, in München under Eugen Bamberger and in Zürich under Arthur Rudolf Hantzsch.
A number of publications from that period, some of them in co-operation
with his professors, show that he did not restrict himself to attending
lectures.[4]
Landsteiner had to endure continual hardships in Europe until he was invited to accept a position at the Rockefeller Institute of Medical Research in the United States in 1922.
Research work in Vienna – Discovery of the polio virus
After returning to Vienna he became an assistant to Max von Gruber
at the Hygienic Institute. In his studies he concentrated on the
mechanism of immunity and the nature of antibodies. From November 1897
to 1908 Landsteiner was an assistant at the pathological-anatomical
institute of the University of Vienna under Anton Weichselbaum,
where he published 75 papers, dealing with issues in serology,
bacteriology, virology and pathological anatomy. In addition he did some
3,600 autopsies in those ten years. Weichselbaum was Landsteiner’s
tutor for his postdoctoral lecture qualification in 1903.[5]
From 1908 to 1920 Landsteiner was prosector at the Wilhelminenspital in
Vienna and in 1911 he was sworn in as an associate professor of
pathological anatomy. During that time he discovered – in co-operation
with Erwin Popper – the infectious character of Poliomyelitis and isolated the polio virus.[6]
In recognition of this groundbreaking discovery, which proved to be the
basis for the fight against polio, he was posthumously inducted into
the Polio Hall of Fame at Warm Springs, Georgia, which was dedicated in January 1958.
Discovery of the blood groups
In 1900 Karl Landsteiner found out that the blood of two people under contact agglutinates, and in 1901 he found that this effect was due to contact of blood with blood serum.
As a result, he succeeded in identifying the three blood groups A, B
and O, which he labelled C, of human blood. Landsteiner also found out
that blood transfusion
between persons with the same blood group did not lead to the
destruction of blood cells, whereas this occurred between persons of
different blood groups.[7] Based on his findings, in 1907 the first successful blood transfusion was performed by Reuben Ottenberg at Mount Sinai Hospital in New York.
Today it is well known that persons with blood group AB can accept
donations of the other blood groups, and that persons with blood group O
can donate to all other groups. Individuals with blood group AB are
referred to as universal recipients and those with blood group O are known as universal donors.
These donor-recipient relationships arise due to the fact that persons
with AB do not form antibodies against either blood group A or B.
Further, because type O blood possesses neither characteristic A nor B,
the immune systems of persons with blood group AB do not refuse the
donation. In today’s blood transfusions only concentrates of red blood cells without serum are transmitted, which is of great importance in surgical practice. In 1930 Landsteiner was awarded the Nobel Prize in Physiology or Medicine in recognition of these achievements. For his pioneering work, he is recognized as the father of transfusion medicine.[8]
Research work in Holland and the United States
After World War I,
Vienna and the new republic of Austria as a whole was in a desolate
economic state, a situation in which Landsteiner did not see any
possibilities to carry on with his research work. He decided to move to
Holland and accepted a post as prosector in the small Catholic St. Joannes de Deo hospital (now MCH Westeinde) in The Hague[9] and, in order to improve his financial situation also took a job in a small factory, producing old tuberculin (tuberculinum prestinum).[10]
He also published a number of papers, five of them being published in
Dutch by the Royal Academy of Sciences. Yet working conditions proved to
be not much better than in post-war Vienna. So Landsteiner accepted the
invitation that reached him from New York, initiated by Simon Flexner,
who was familiar with Landsteiner's work, to work for the Rockefeller
Institute. He arrived there with his family in the spring of 1923.
Throughout the 1920s Landsteiner worked on the problems of immunity and
allergy. In 1927 he discovered new blood groups: M, N and P, refining
the work he had begun 20 years before. Soon after Landsteiner and his
collaborator, Philip Levine, published the work and, in 1927, the types began to be used in paternity suits.
In the field of bacteriology, Landsteiner and Clara Nigg succeeded in 1930–1932 in culturing Rickettsia prowazekii, the causative agent of typhus, on living media.
Landsteiner converted from Judaism to Roman Catholicism in 1890.[12] In 1916 he married Leopoldine Helene Wlasto, a Greek Orthodox
who converted to her husband's Roman Catholic faith. In 1937
Landsteiner took legal action against an American publisher who had
included him in the book Who's Who in American Jewry, stating that "it will be detrimental to me to emphasize publicly the religion of my ancestors."
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Le fondateur du groupe JCDecaux est décédé, ce vendredi, à l’âge de 78 ans.
Jean-Claude Decaux n'est plus. L'inventeur de
l'abribus financé par la publicité et fondateur du groupe d'affichage
publicitaire JCDecaux est décédé, ce vendredi, à l'âge de 78 ans.
Autodidacte, il a fait, en cinquante ans, du groupe qui porte son nom le
numéro un mondial du mobilier urbain et de la publicité dans les
transports.
Fondé
en 1964, JCDecaux a commencé avec l'affichage traditionnel - « le 4 par
3 » - puis est devenu un fournisseur stratégique des municipalités
puisqu'il gère des abribus, des toilettes, des Vélib's.
Colleur d'affiches à ses débuts
Né
le 15 septembre 1937 à Beauvais (Oise) dans une famille modeste, cet
entrepreneur toujours tiré à quatre épingles disait n'avoir « jamais
envisagé de travailler autrement qu'à son compte ». « Parce que j'avais
un caractère impossible », confiait-il en 2009. Il a découvert
l'affichage publicitaire à l'âge de 15 ans, en couvrant les murs de sa
ville natale de publicités vantant le magasin de son père dont il
s'occupait pendant les vacances.
Fort de
cette première expérience, il est devenu colleur d'affiches pour
d'autres commerçants avant de monter sa propre affaire à l'âge de 18 ans
- trois ans avant la majorité à l'époque. Une taxe sur la publicité
routière hors agglomération y a mis fin, mais il a su rebondir en 1964,
en proposant aux villes d'installer ce que l'on appelait encore des
aubettes --ces abris permettant aux usagers des transports en commun
d'attendre au sec l'arrivée du véhicule-- contre la gestion des affiches
publicitaires: l'Abribus (marque déposée) était né, qui passera dans le
langage courant.
Lyon d'abord, la France ensuite
Il
a d'abord convaincu Lyon, puis ensuite de très nombreuses collectivités
qui n'avaient plus à financer ces abris. La société a par la suite
étendu le concept à tout le mobilier urbain (conteneurs de verres ou de
piles, les kiosques à fleurs et à journaux, bancs publics, candélabres,
etc.), proposé aux municipalités sur catalogue en échange de la
concession de l'affichage publicitaire sur leur territoire.
Outre
l'Abribus, Jean-Claude Decaux est l'inventeur de la Sanisette : les
premiers exemplaires de ces toilettes publiques à entretien automatique
ont été installés à Paris en 1980. Il a très vite mis l'accent sur la
maintenance et la propreté, mais aussi le design en s'associant avec de
grands noms comme Norman Foster, Patrick Jouin ou Jean-Michel Wilmotte.
Avec
le rachat de l'afficheur Avenir en 1999, il s'est lancé dans la
publicité dans les transports, un segment sur lequel JCDecaux est devenu
numéro un mondial. Le groupe revendique également le premier rang
européen de l'affichage grand format.
En savoir plus sur
http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/021973632787-deces-de-jean-claude-decaux-fondateur-du-numero-un-mondial-du-mobilier-urbain-2001947.php?hI8bvDlyTXZqJ3TW.99